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Le 16e congrès national de la jeunesse du Parti de la justice et du développement (PJD) se tient du 23 au 29 août à Rabat. Durant six jours, ce Forum accueillera plusieurs personnalités de la Lampe et de l’opposition invitées par les organisateurs, notamment Aziz Rabbah, Idriss Azami, Najib Boulif, Abdelali Hamieddine, Abdelaziz Aftati, Amina Maelainin, Omar Abbasi et Abbdellah Saaf, a dévoilé Yabiladi. Lors de la séance inaugurale de ce rendez-vous politique, Saad Dine El Otmani, Secrétaire général du parti et Chef de l’Exécutif, s’est exprimé devant ses pairs, la jeunesse de son parti et ses invités.
Selon Le Matin,dans son discours d’ouverture, le Chef du gouvernement a profité de cette occasion pour mettre en avant l’esprit réformateur de Sa Majesté le roi Mohammed VI, qui «pense à la santé des citoyens, à l’économie du pays et à la situation sociale des citoyens». Il a ajouté que la symbiose parfaite entre le souverain et son peuple a permis au royaume de relever plusieurs défis, notamment celui de la crise de la pandémie du nouveau coronavirus. En référençant les discours du Trône et celui du 20 août, prononcé par le Souverain à l’occasion du 67e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, El Otmani a appelé la jeunesse du parti ainsi que toutes les organisations parallèles du parti à lancer une campagne pour lutter contre la pandémie. Cette campagne doit être appuyée par l’engagement de tous les membres à respecter les mesures de sécurité mises en place par les autorités sanitaires afin de lutter contre la Covid-19, ajoute le journal.
Les élections de 2021
Devant la jeunesse de son parti, le responsable s’est également attaqué aux partis de l’opposition qui se mobilisent dès maintenant pour organiser les élections législatives et communales de 2021, a rapporté Le360. «Le moment actuel et les efforts intenses doivent être concentrés principalement à la lutte contre la pandémie. Malheureusement, il y a des parties qui se sont engagées dans la préparation aux élections de 2021», a-t-il déclaré. Selon le journal, le Chef du gouvernement faisait allusion aux trois principaux partis de l’opposition, notamment au Parti du progrès et du socialisme (PPS), au Parti authenticité et modernité (PAM) et à l’Istiqlal. Ces trois partis ont récemment présenté un mémorandum commun pour des réformes politiques et électorales pour les élections de 2021. Le chef du parti islamiste a souligné que le PDJ ne se lancera dans la bataille électorale qu’une fois «le moment venu».
Normalisation des relations maroco-israélienne
Durant cette première journée, marquée également par le discours Abderrahim Chikhi, le président du Mouvement unicité et réforme, El Otmani a rejeté les rumeurs selon lesquelles le Maroc et Israël pourraient normaliser leurs relations diplomatiques à l’image de l’accord d’Abraham, signé, sous l’égide des États-Unis, entre les Émirats arabes unis et Israël. Selon Le Desk, qui cite un communiqué du PJD, il a affirmé la position du Maroc, du roi, du gouvernement et du peuple, soulignant l’engagement du Maroc dans la défense des droits des Palestiniens ainsi que dans la protection de la mosquée Al Aqsa à Jérusalem. Ces questions cruciales constituent des «lignes rouges pour le Maroc», a lancé le chef du gouvernement. Ainsi, la déclaration d’El Otmani dénonce l’hypothèse avancée par la presse israélienne, dont le Jerusalem Post et le Times of Israel, selon laquelle le Maroc serait l’un des prochains États à normaliser ses relations avec Israël. «Nous refusons toute normalisation avec l’entité sioniste parce que cela l’encourage à aller plus loin dans la violation des droits du peuple palestinien», a déclaré El Otmani.
Interviewé par Le360, le Chef du gouvernement a indiqué que ses déclarations à ce sujet ont été avancées «en tant que chef du PDJ et non en tant que celui du gouvernement». «J’ai parlé dimanche sur ce sujet, lors d’une rencontre avec les jeunes PJDistes, en ma qualité de chef du Parti Justice et Développement (PJD) et non pas en tant que Chef du gouvernement. J’ai en outre confirmé la position du parti en réponse à une question d’un journaliste qui m’a interrogé au sujet d’une éventuelle visite d’un responsable américain au Maroc».
Notons que Jared Kushner, conseiller principal et gendre du président américain Donald Trump, devrait se rendre au Maroc dans le cadre de sa «visite dans plusieurs pays» au Moyen-Orient dans les prochains jours. Samedi 22 août, le site d’information Associated Press a rapporté que cette semaine, l’administration Trump enverra deux hauts responsables au Moyen-Orient afin de «pousser le rapprochement arabo-israélien». Le secrétaire d’État Mike Pompeo prévoit également d’effectuer des visites dans plusieurs pays de la région, notamment Israël, Bahreïn, Oman, les Émirats arabes unis, le Qatar et le Soudan.
Au premier jour de sa tournée de cinq jours au Moyen-Orient, Pompeo s’est dit lundi «optimiste» de voir «d’autres pays arabes» suivre les Émirats arabes unis dans un processus de normalisation des relations avec Israël, a rapporté Médias24. Après s’être entretenu à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le chef de la diplomatie américaine a indiqué lors d’un point de presse être «très optimiste de voir d’autres pays arabes se rallier à cette opportunité, de reconnaître l’État d’Israël et de travailler avec lui», sans pour autant préciser de quels États il pourrait s’agir.
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