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En 2024, les tendances en matière d’insertion professionnelle des jeunes au Maroc révèlent des dynamiques variées, allant de la recherche de stages aux emplois en contrat à durée déterminée ou indéterminée, en passant par des solutions alternatives comme le travail en freelance, le bénévolat ou encore l’alternance.
Un marché de l’emploi en constante évolution
L’évolution du marché de l’emploi pour les jeunes est marquée par une augmentation significative des demandes d’opportunités professionnelles. Le volume des candidatures enregistrées en 2024 témoigne d’une forte mobilisation des jeunes dans leur quête d’expérience et de stabilité professionnelle. Parmi les opportunités les plus recherchées figurent les stages, qui constituent une étape clé dans le parcours académique et professionnel des étudiants et jeunes diplômés.
En effet, les stages représentent près de 62% des recherches effectuées en 2024. Ils sont perçus comme une porte d’entrée privilégiée vers le marché du travail, permettant aux jeunes d’acquérir une expérience pratique et d’améliorer leur employabilité. Parallèlement, la demande de premiers emplois (CDI ou CDD) a connu une augmentation notable, particulièrement à la fin de l’année, période durant laquelle les jeunes diplômés cherchent activement à intégrer des postes stables, révèle le rapport de Stagiaire.ma.
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Toutefois, si le stage demeure la principale forme d’insertion professionnelle, d’autres formats gagnent en popularité. Le marché du travail évolue vers une plus grande flexibilité, avec une montée en puissance du travail en freelance, de l’alternance et des emplois étudiants.
En 2024, les jobs étudiants ont représenté environ 10% des recherches, traduisant une volonté croissante des jeunes de conjuguer études et emploi. De même, bien que représentant une part plus modeste, les opportunités en freelance, en bénévolat et en alternance connaissent un développement progressif, démontrant un intérêt accru pour des modèles de travail plus flexibles et adaptés aux besoins du marché.
Des cycles saisonniers
Le rapport montre que les recherches d’emploi et de stages suivent des cycles saisonniers bien définis. Dans ce sens, deux périodes se distinguent particulièrement. De février à juillet, un pic des demandes de stages est enregistré. Celles-ci représentent environ 55% des recherches de l’année. Les mois d’avril et de juin sont particulièrement actifs, en raison des exigences académiques nécessitant une expérience pratique.
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Puis vient la période du mois de septembre au mois de novembre, où la recherche d’emplois en CDI et CDD s’intensifie. Cette période coïncide avec la fin de l’année universitaire et la rentrée fiscale, poussant de nombreux jeunes à entrer sur le marché du travail. D’ailleurs, ces cycles influencent également le comportement des recruteurs, qui adaptent leurs offres en fonction des besoins saisonniers des jeunes talents.
Le rôle croissant du télétravail
Le télétravail, autrefois considéré comme une solution ponctuelle, est désormais une composante essentielle du marché de l’emploi. En 2024, les opportunités en télétravail ont représenté 8% des offres publiées, marquant une augmentation de 25% par rapport à l’année précédente, note toujours la même source. Cette tendance répond à une double demande : d’un côté, celle des entreprises cherchant à diversifier leurs modes de travail et de l’autre celle des jeunes talents souhaitant accéder à des opportunités sans contrainte géographique.
Le télétravail joue également un rôle clé dans l’inclusion des jeunes issus de régions éloignées des grands pôles économiques. En 2024, environ 18% des candidats inscrits provenaient de zones éloignées, illustrant une réduction progressive des disparités régionales grâce aux nouvelles formes de travail, indique stagiaire.ma.
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Un autre aspect notable de l’insertion professionnelle des jeunes en 2024 est l’intérêt croissant des Marocains résidant à l’étranger pour le marché du travail national. Une proportion significative des inscriptions provient de candidats souhaitant revenir travailler au Maroc, avec des pics observés en début et en fin d’année. Cette dynamique est notamment portée par des projets de retour et des initiatives visant à attirer les talents expatriés.
Les petites entreprises, moteur du recrutement des jeunes
L’analyse du marché de l’emploi faite par Stagiaire.ma révèle que les très petites entreprises (TPE) sont les principaux recruteurs, représentant 74% des offres publiées en 2024. Alors que les petites et moyennes entreprises (PME) suivent avec 17%, tandis que les grandes entreprises affichent une contribution plus limitée, avec seulement 9% des offres disponibles.
Les secteurs qui recrutent le plus reflètent les transformations économiques en cours. L’informatique et les télécoms dominent avec 18% des offres, soulignant l’importance croissante des compétences numériques. L’industrie, l’hôtellerie, le tourisme et les services financiers sont également parmi les secteurs les plus dynamiques en matière de recrutement.
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Dans ce contexte, il faut noter que l’un des défis majeurs de l’insertion professionnelle des jeunes reste l’adéquation entre les compétences acquises durant la formation et les exigences du marché du travail. Les initiatives visant à renforcer les passerelles entre formation académique et monde professionnel sont essentielles pour améliorer l’employabilité des jeunes. Le développement des stages, de l’alternance et des formations professionnalisantes participe à cet objectif, en offrant aux étudiants et jeunes diplômés une meilleure préparation aux réalités du marché.
L’année 2024 confirme l’importance des dispositifs d’accompagnement pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. La demande croissante pour les stages, la diversification des formats d’emploi, la montée du télétravail et l’implication accrue des TPE et PME sont autant d’éléments qui façonnent l’évolution du marché du travail.
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