Ce qu’il faut retenir de la session printanière du parlement
A
A
A
A
Ce jeudi a sonné la fin de la session printanière du Parlement. Une session marquée principalement par la gestion de la crise sanitaire du Covid-19. En effet, durant trois mois et demi, la priorité a été accordée aux textes liés à la lutte contre la pandémie. À l’ouverture de la session printanière, les parlementaires ont dû s’adapter à de nouvelles lois. Seules 2 personnes par groupe parlementaire pouvaient assister aux travaux des deux chambres. Une mesure qui a été suspendue après l’allégement des mesures de l’état de l’urgence sanitaire.
Au total, 20 projets de loi ont franchi le cap du Parlement. Le mois de juillet a connu une série d’approbations record dont quelques-uns étaient très attendus. Parmi eux, le projet de loi de finances rectificative, le projet de loi relatif au registre social unifié et le projet de loi relatif à la nouvelle carte d’identité électronique nationale. Cette semaine, les Commissions des finances des deux Chambres ont également tenu une réunion commune pour la présentation du cadre général pour l’élaboration du projet de loi finances 2021. Un projet qui a été présenté par le ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.
Cette session a également été marquée par l’adoption, pour la première fois dans l’histoire de l’action parlementaire marocaine du mécanisme de vote à distance via une application dédiée à cela, rapporte le site Eco actu. Une étape de franchie dont se réjouit Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers. Ce dernier a précisé, lors de la séance de clôture, que la Chambre a tenu au total quelque 30 séances plénières (soit près de 46 heures de travail), 32 réunions des commissions permanentes (75 heures de travail) et 4 réunions de la commission du règlement intérieur de la Chambre (7 heures).
Des blocages malgré tout
D’après Médias24, plusieurs textes sont restés bloqués à la clôture de l’année législative 2019-2020. À l’image du projet de loi 95.17 relatif à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle, et du projet de loi 46.19 relatif à l’instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, qui sont prêts, mais qui n’ont pas été examinés, en raison d’un agenda très chargé. Leurs examens ont été reportés à la prochaine rentrée parlementaire.
Par ailleurs, plusieurs textes font l’objet deblocagesqui durent depuis plusieurs années, rappelle la même source. Parmi eux, le projet de Code pénal, le projet de code organique encadrant la grève, le projet de loi organique sur l’exception d’inconstitutionnalité et enfin le projet de loi sur l’organisation judiciaire.
De son côté, le journal les Inspirations éco affirme que plusieurs parlementaires «affichent leur déception du blocage de leurs propositions de loi, même celles visant à trouver des solutions urgentes aux problèmes causés par la pandémie. C’est le cas, entre autres, des initiatives législatives visant à éviter l’expulsion des locataires lésés par la crise». D’après la même source, «le gouvernement avait donné son feu vert initial pour ces propositions de loi, mais a fini par les rejeter en commission à la grande surprise des groupes parlementaires».
Une chose est sûre, le contexte particulier par lequel est passé le pays en avril, mai et juin a obligé le Parlement à faire des choix. Il ne faut pas oublier que la première moitié de cette session printanière a été dominée par les projets de loi relatifs à la gestion de la pandémie et l’atténuation de ses répercussions. On parle ici des mesures exceptionnelles au profit des entreprises affiliées à la CNSS et leurs employés, ainsi que du texte permettant le dépassement du plafond des emprunts extérieurs. Les autres projets et propositions de loi pourront attendre la prochaine rentrée législative, si tout se passe bien d’ici là…
Politique - Le prince héritier Moulay El Hassan a présidé la remise du Grand Prix le roi Mohammed VI lors de la 16e édition du Salon du cheval.
Rédaction LeBrief - 5 octobre 2025Politique - Le Mouvement Populaire dénonce la gestion gouvernementale de la crise sociale et appelle à des solutions concrètes pour répondre aux revendications des jeunes Marocains.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Le Maroc et l’UE consolident leur partenariat avec un accord agricole amendé à Bruxelles, intégrant les produits des provinces du Sud aux préférences commerciales européennes.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Deux journalistes français ont été condamnés pour avoir tenté de faire chanter le Roi en 2015, en échange de l’abandon d’un livre.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Sekkouri appelle à un dialogue structuré avec la jeunesse de la « GenZ 212 », déplore les débordements récents et affirme la volonté du gouvernement de répondre concrètement aux revendications.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Politique - La princesse Lalla Meryem a présidé une veillée religieuse à Rabat, honorant la mémoire de Feu roi Hassan II.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Dossier - Le Maroc peut maintenant demander plus : sortir le dossier du Sahara de la quatrième commission de l'ONU, inscrire le Polisario comme organisation terroriste…
Sabrina El Faiz - 25 janvier 2025Politique - L’ONU tire la sonnette d’alarme : le Sahara reste en tension, Guterres appelle les parties à un changement de cap pour éviter l’escalade.
Hajar Toufik - 25 août 2025Le roi Mohammed VI a adressé, mardi, un discours au peuple marocain à l’occasion du 26e anniversaire de son accession au Trône. Voici le texte…
Rédaction LeBrief - 29 juillet 2025Dossier - À l’instar d’un pur-sang arabe, le Parlement avance toujours, rectifiant ses virages au besoin. Immersion dans un univers parallèle.
Sabrina El Faiz - 28 décembre 2024Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres à Rabat, validant des réformes importantes, des nominations stratégiques et des conventions renforçant la coopération internationale.
Hajar Toufik - 12 mai 2025Politique - Pour le Sahara, l'heure n'est plus à la négociation, le contexte international offre une fenêtre d'opportunité inédite. Interview avec Pr. Nabil Adel.
Sabrina El Faiz - 24 avril 2025