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Le doute quant à une prolongation du confinement obligatoire, visant à endiguer le coronavirus, plane encore. Dans sa livraison de ce vendredi 5 juin, Al Ahdath Al Maghribya évoque le calendrier des interventions de Saad Dine El Otmani, chef de l’Exécutif, liées à ce sujet. Ce dernier est attendu le 11 juin à la Chambre des représentants, puis le 16 juin à Chambre des Conseillers. Selon un communiqué parlementaire, la première réunion, correspondant à la séance mensuelle de politique généralesera consacrée«au plan gouvernemental à l’horizon de la levée de l’état d’urgence sanitaire». El Otmani présentera lors de cette rencontre le plan établi par l’Exécutif pour assurer le déconfinement progressif du pays. Il a affirmé auparavant que l’assouplissement des dispositions du confinement sera tributaire de l’évolution de la situation épidémiologique du royaume.
Un déconfinement surveillé et graduel, mais…
Le journal souligne que le plan du gouvernement évoquera probablement un déconfinement surveillé, qui ne permettra qu’à quelques secteurs de reprendre leurs activités, à l’instar de l’autorisation de réouverture octroyée aux cafés et aux restaurants. Cette reprise devra se conformer aux mesures sanitaires préventives en vigueur (désinfections des espaces, port du masque, distanciation physique…) afin de garantir le retour sécurisé du rythme de travail de la fonction publique, de l’industrie, du commerce et des autres services. Concernant le secteur de l’enseignement, la même source explique que l’Exécutif n’a pas encore tranché sur son sort, que ce soit en termes de calendrier des examens ou du déplacement des étudiants et des élèves. Pour le quotidien, bien qu’il sera procédé à une levée graduelle du confinement, l’état d’urgence sanitaire pourrait être maintenu après le mercredi 10 juin 2020 (il est d’ailleurs le cadre juridiquenécessaire à l’instauration du confinement). De son côté, Assabah parle même d’un troisième prolongement de 15 jours, pendant lequel les citoyens «sans lien avec la roue de l’économie et de la production» et les personnes vulnérables, dont la santé est fragile (personnes âgées et malades chroniques), devront rester chez eux. Une démarche qui, selon nos confrères, pourrait pallier une deuxième vague épidémique.
Relance économique
S’agissantde son exposé du 16 devantla chambre des Conseillers, Saad Dine El Otmani répondra aux questions des députés et abordera en détail «la politique gouvernementale relative à la relance économique et aux répercussions sociales de la crise épidémiologique». D’après Le360, le gouvernement accordera davantage d’importance aux secteurs les plus touchés par la pandémie du coronavirus, notamment le tourisme, l’artisanatet le transport aérien et routier. Le site estime que sans des dispositifs économiques exceptionnels, l’Exécutif aura beaucoup de mal à sauver lesdits secteurs de la ruine. Par ailleurs, le Chef du gouvernement a insisté sur le fait que pour pouvoir raviver l’économie nationale il est nécessaire de mener une vaste campagne de dépistage au niveau de toutes les entreprises, administrations et commerce du royaume, conformément aux instructions du roi Mohammed VI, rapporte 2M. Et d’ajouter : «Cette action est de nature à accélérer la reprise de l’activité économique au royaume, à permettre à un grand nombre de catégories sociales d’exercer à nouveau leurs activités commerciales et professionnelles et à alléger l’impact sur les caisses de l’État».
Ce qui est sûr c’est que même si le Maroc entame son déconfinement progressif le 11 juin, il est fort probable (et nécessaire) que l’état d’urgence sanitaire soit prolongé, ne serait-ce que pour éviter l’exacerbation de la situation épidémiologique et pour voir si les Marocains vont continuer à respecter les mesures de prévention recommandées par les autorités publiques.
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