Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Culture / 16ème édition du festival Jazzablanca : une clôture haute en couleurs

16ème édition du festival Jazzablanca : une clôture haute en couleurs

Temps de lecture : 4 minutes

En Bref

Temps de lecture : 4 minutes

Immersions musicales, découvertes et têtes d’affiche de renommée internationale… Jazzablanca a clôturé, samedi 24 juin, sa 16ème édition à l’issue de trois soirées magiques, pleines d’énergie, de musique, d’émotions, et surtout de bonheur, se réjouissent les organisateurs.

Lire aussi : Jazzablanca dévoile sa programmation pour 2023

À Anfa Park comme à la Place des Nations-Unies, la soirée finale du festival a rassemblé des festivaliers en liesse, à l’issue de trois soirées mémorables mettant en avant des artistes venus des quatre coins du monde. La troisième soirée de Jazzablanca a remporté un franc succès auprès d’un public venu nombreux pour la clôture d’une édition flamboyante marquée par la performance du chanteur libano-américano-britannique, Mika.

Les scènes de Jazzablanca ont chaleureusement accueilli un total de six concerts, qui ont enchanté le public. D’abord, détaille le communiqué, à Anfa Park, la soirée, affichant complet, a débuté en compagnie de la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy, qui a illuminé la Scène 21 de sa voix profonde et authentique. Le trio britannique GoGo Penguin a ensuite emmené le public dans un doux voyage instrumental aux sonorités jazz.

Après une entrée en scène enflammée, le groupe d’afrobeat new-yorkais Antibalas et le prodige gnaoui marocain Mehdi Nassouli se sont partagé l’espace de la scène Casa Anfa pour offrir un véritable moment de transe porté par de puissants instruments tels que le guembri, le saxophone, le shekere et les congas.

Lire aussi : La saison des festivals est lancée

Et près de 13 ans après sa dernière performance au Maroc, le très attendu concert de Mika, au rythme duquel un public multi-générationnel a chanté et dansé, a été un véritable succès. Tombé sous le charme des Jazzablancais, le chanteur n’a fait qu’un avec son public, allant même jusqu’à se fondre dans la foule, soulignent les organisateurs.

Parallèlement, à la Place des Nations-Unies, le public avait rendez-vous avec le groupe Badil qui a animé la Scène BMCI, accessible à tous, avec des sons rock psychédéliques et les mélodies du désert. La formation révélation Jubantouja a pris le relais pour un vibrant concert de clôture, mêlant musique métissée et poésie amazighe, directement venue du Haut-Atlas marocain.

Lire aussi : Rétrospective 2022, une année sous le signe d’une dynamique culturelle particulière

Ce bouquet final mémorable a été précédé, pendant deux jours, d’une programmation tout aussi impressionnante avec, entre autres, le monstre sacré du rythm and blues et de la funk, Nile Rodgers, la reine du blues-rock américain, Beth Hart, la superstar mondiale Aloe Blacc auteur du tube « I need a dollar » et le prodige du jazz marocain, Ismail Sentissi.

Du côté de la Scène BMCI, incarnant la dimension urbaine et inclusive d’un festival profondément attaché à sa ville, six groupes marocains, dont les registres et sensibilités musicales mettent à l’honneur les musiques du Sud, ont transporté, pendant trois soirées, le public avec des rythmes à la fois ancestraux et résolument modernes, reflétant ainsi la richesse et la diversité culturelle du Maroc d’aujourd’hui.

Le déroulement et l’organisation impeccables de cette 16ème édition confirment l’image cosmopolite de Jazzablanca au rang des festivals des grandes capitales du monde. L’événement, notent les organisateurs, se distingue désormais dans le paysage culturel national en tant que boutique festival à taille humaine. Un festival qui continue d’écrire son histoire et de graver des souvenirs dans le cœur des Casablancais. L’attention portée à l’expérience festivalière, à la découverte ainsi qu’au partage, confère à Jazzablanca sa singularité.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

La 27ème édition du festival des Musiques sacrées du monde du 24 mai au 1er juin

La 27ème édition du festival des Musiques sacrées du monde se tiendra à Fès du 24 mai au 1er juin, placée sous le haut patronage du Roi Moha…

Baila Morena : Zucchero attendu pour le Jazzablanca

Zucchero est attendu pour le Jazzablanca 2024!   Né Adelmo Fornaciari, est une figure emblématique du rock-blues, avec une carrière de …

ElGrandeToto et Dizzy Dros au jury de «Jam Show» sur 2M TV

Avec un démarrage en fanfare, «Jam Show» réunit initialement 24 candidats, qui sont ensuite réduits à quatre finalistes après une sélection …

La propriété intellectuelle soutient le Zellige (DG de l’OMPI)

La propriété intellectuelle est un pilier essentiel dans tous les aspects de la vie au Maroc, comme l'a souligné Daren Tang, directeur génér…

Saveurs du Maroc à l’honneur sur «C à Vous» de France 5

Du 22 au 26 avril 2024, l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) profitera de l'émission «C à Vous» sur France 5 pour promouvoir le Mar…

1ère en Afrique : le Forum de Paris pour la Paix 2024 au Maroc

Le forum de Paris pour la Paix vient d'annoncer que sa conférence de printemps 2024 se tiendra le 10 juin à Benguérir, au Maroc, en collabor…

Le cinéma marocain s’illustre en France avec la sortie de « Jouj »

Après un succès retentissant au Maroc, le film "Jouj", dirigé par Rabii Chajid, produit par Cineland et distribué par Golden Afrique Ciné, f…

Hamid Semlali : légende du cinéma d’animation marocain à l’honneur au FICAM

L'Egypte et le continent africain sont sous les feux de la rampe cette année, et le Festival International de Cinéma d'Animation de Meknès (…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire