Statut des magistrats : approbation du projet de loi organique
Chambre des représentants © DR
A
A
A
A
La Chambre des représentants a approuvé à l’unanimité, lors d’une séance plénière tenue, lundi 2 janvier, le projet de loi organique n°14.22. Ce dernier modifie et complète la loi organique n°106.13 portant statut des magistrats.
À l’occasion de la présentation de ce projet de loi, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a indiqué que ce texte introduit une série de dispositions. Celles-ci sont relatives au statut des magistrats, compte tenu des multiples dysfonctionnements relevés depuis 2016 et auxquels il fallait remédier.
Ces réformes permettront, selon le ministre, la révision des grades de magistrats, en ajoutant un grade supérieur au grade exceptionnel, avec des précisions concernant les critères d’ancienneté nécessaires pour l’atteindre dans une durée de cinq ans.
Aussi, il s’agit de permettre aux fonctionnaires soumis au statut des fonctionnaires du Conseil supérieur d’accéder au cycle de magistrature, à l’instar de leurs pairs des bureaux d’ordre et des administrations publiques, selon les mêmes critères.
Par ailleurs, le Conseil aura la possibilité de déterminer les délais nécessaires pour statuer sur les différents types d’affaires, dans le cas où ils ne seraient pas précisés dans le texte législatif, en les considérant comme des délais indicatifs sans effets sur l’affaire.
Lire aussi : Justice : Abdellatif Ouahbi expose ses priorités stratégiques pour 2023
La liste des fautes graves étendue
De plus, ces réformes permettront au Conseil de superviser la formation dans le domaine de l’administration judiciaire en faveur des responsables du secteur, en collaboration avec le ministère chargé de la Justice et de la présidence du ministère public.
À cet égard, un nouveau critère d’évaluation des magistrats a été ajouté, à savoir le critère de respect de l’éthique professionnelle et des mesures judiciaires en vigueur. Sans écarter la possibilité au magistrat d’accéder au rapport d’évaluation réalisé par le responsable judiciaire et d’émettre des observations.
Grâce à ces réformes, le Conseil pourra avoir accès aux données détaillées de l’évaluation des magistrats et des observations du responsable judiciaire. Il précise aussi le délai pour statuer sur les doléances portées devant le Conseil concernant l’évaluation de leur rendement.
En outre, le chef du département a souligné qu’en vertu de ces amendements, la liste des actes et comportements considérés comme des fautes graves a été étendue. Elle inclut désormais la diffusion d’un verdict avant sa prononciation, les manquements aux devoirs d’indépendance, d’impartialité, d’intégrité, de droiture, de responsabilité professionnelle et de probité, ainsi que tout acte susceptible de porter atteinte à la justice.
Dans le cadre de ces réformes, l’âge minimal légal pour le départ à la retraite des magistrats sera de 65 ans. Quant à l’âge maximum, il a été porté de 70 ans à 75 ans, compte tenu du manque de magistrats et de compétences judiciaires.
Politique - Le prince héritier Moulay El Hassan a présidé la remise du Grand Prix le roi Mohammed VI lors de la 16e édition du Salon du cheval.
Rédaction LeBrief - 5 octobre 2025Politique - Le Mouvement Populaire dénonce la gestion gouvernementale de la crise sociale et appelle à des solutions concrètes pour répondre aux revendications des jeunes Marocains.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Le Maroc et l’UE consolident leur partenariat avec un accord agricole amendé à Bruxelles, intégrant les produits des provinces du Sud aux préférences commerciales européennes.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Deux journalistes français ont été condamnés pour avoir tenté de faire chanter le Roi en 2015, en échange de l’abandon d’un livre.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Sekkouri appelle à un dialogue structuré avec la jeunesse de la « GenZ 212 », déplore les débordements récents et affirme la volonté du gouvernement de répondre concrètement aux revendications.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Politique - La princesse Lalla Meryem a présidé une veillée religieuse à Rabat, honorant la mémoire de Feu roi Hassan II.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Dossier - Le Maroc peut maintenant demander plus : sortir le dossier du Sahara de la quatrième commission de l'ONU, inscrire le Polisario comme organisation terroriste…
Sabrina El Faiz - 25 janvier 2025Politique - L’ONU tire la sonnette d’alarme : le Sahara reste en tension, Guterres appelle les parties à un changement de cap pour éviter l’escalade.
Hajar Toufik - 25 août 2025Le roi Mohammed VI a adressé, mardi, un discours au peuple marocain à l’occasion du 26e anniversaire de son accession au Trône. Voici le texte…
Rédaction LeBrief - 29 juillet 2025Dossier - À l’instar d’un pur-sang arabe, le Parlement avance toujours, rectifiant ses virages au besoin. Immersion dans un univers parallèle.
Sabrina El Faiz - 28 décembre 2024Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres à Rabat, validant des réformes importantes, des nominations stratégiques et des conventions renforçant la coopération internationale.
Hajar Toufik - 12 mai 2025Politique - Pour le Sahara, l'heure n'est plus à la négociation, le contexte international offre une fenêtre d'opportunité inédite. Interview avec Pr. Nabil Adel.
Sabrina El Faiz - 24 avril 2025