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L’incertitude liée à l’augmentation des prix de la viande, des fruits et des légumes commence à se faire ressentir, surtout à l’approche du mois de Ramadan. En effet, cette période sacrée est traditionnellement marquée par une forte consommation, notamment de produits alimentaires. Les conditions climatiques défavorables ont contribué à cette inflation en impactant la production agricole, et donc l’offre sur le marché.
Cette augmentation des prix touche plusieurs produits de première nécessité, tels que la viande rouge et blanche, ainsi que les fruits et légumes. Actuellement, la viande rouge se vend entre 85 et 100 dirhams dans les zones rurales et entre 90 et 120 dirhams dans les villes. Bien que ces prix restent stables par rapport aux tendances des derniers mois, ils demeurent élevés par rapport aux niveaux habituels.
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Dans ce contexte, les rumeurs sur “une possible annulation de l’Aïd Al-Adha persistent et pourraiten même influencer les prix du bétail, alors que le ministre de l’agriculture est resté vague sur cette question”, indique Finance News. Et l’anticipation de cette incertitude mènera “les éleveurs à vendre une partie de leurs ovins destinés au sacrifice, afin d’éviter d’éventuelles charges supplémentaires liées à leur entretien”.
Par ailleurs, la réduction de l’offre en viandes rouges et la flambée des prix ont conduit, inévitablement, à une hausse de la demande pour les viandes blanches, entraînant à leur tour une augmentation des tarifs. Dans ce sens, Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, a précisé, lors d’une session à la chambre des représentants, que “cette hausse du prix du poulet de chair est en grande partie due à l’augmentation des coûts des intrants, amplifiée par des pratiques monopolistiques”. Le Conseil de la concurrence a d’ailleurs ouvert une enquête pour clarifier la situation et prendre les mesures nécessaires.
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D’autre part, une source au sein de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) précise que l’un des principaux facteurs de cette hausse est le prix des poussins, qui constitue une part importante du coût de production du poulet de chair, souligne le media. Ces derniers sont vendus entre 14 et 16 dirhams l’unité et leur prix influe directement sur les coûts finaux. Cependant, avec l’arrivée du Ramadan, les professionnels du secteur s’attendent à une augmentation de 50% pour la dinde et de 20% pour le poulet de chair. Cette hausse de l’offre devrait permettre d’atténuer les tensions sur les prix.
Concernant les fruits et légumes, la sécheresse, la grêle et la baisse des températures ont provoqué une augmentation des prix. Même si, certains produits, comme les tomates, ont connu une légère baisse en raison de la suspension des exportations. Cette situation pourrait néanmoins être de courte durée, avec une probable reprise de la hausse des prix durant le mois de Ramadan.
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