Miguel Poveda et son orchestre à la place Bab El Makina lors du festival des musiques sacrées su monde de Fès © DR
Le chanteur flamenco Miguel Poveda a présenté son spectacle Poema del Cante Jondo, inspiré de l’œuvre éponyme de Federico García Lorca. Véritable ode d’amour au chant traditionnel andalou, ce projet artistique se veut autant un hommage au poète qu’un lien sensible entre deux rives de la Méditerranée.
Le public vibré au rythme du Cante Jondo, porté avec intensité par Miguel Poveda. Le chanteur espagnol a offert une interprétation bouleversante des textes de Federico García Lorca. Accompagné du guitariste virtuose Jesús Guerrero, Miguel Poveda a insufflé une puissance émotionnelle rare à ces vers empreints d’Andalousie profonde. Ensemble, ils ont tissé un dialogue vibrant entre poésie et flamenco, révélant toute la richesse expressive de cet art ancestral.
La voix puissante et vibrante de Miguel Poveda a captivé l’audience, oscillant entre douceur intime et éclats passionnés. Chaque note portait une émotion palpable, amplifiée par les rythmiques des applaudissements, où les claquements de mains et de corps devenaient eux-mêmes instruments.
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La voix puissante et vibrante de Miguel Poveda a captivé l’audience, oscillant entre douceur intime et éclats passionnés. Chaque note portait une émotion palpable, amplifiée par les rythmiques des applaudissements, où les claquements de mains et de corps devenaient eux-mêmes instruments.
Pour l’artiste, chanter Federico García Lorca, c’est voyager avec un ami intime, un compagnon de route qui incarne la profondeur du sentiment flamenco. Ce dernier a expliqué qu’il était en tournée lorsqu’il a eu l’opportunité de venir présenter ce spectacle au Maroc, il l’a saisie avec enthousiasme. « C’est une chance merveilleuse de pouvoir amener Federico ici », confie-t-il, soulignant l’émotion ressentie en découvrant combien le poète espagnol est aimé, respecté et compris par le public marocain.
Selon lui, Federico García Lorca était profondément enraciné dans la culture andalouse, s’identifiait aux figures marginalisées à l’image des morisques, noirs, gitans. Sa poésie dialogue naturellement avec le mystère marocain et islamique. Le spectacle s’est appuyé sur une sélection d’une douzaine de poèmes parmi les 55 de l’œuvre originale. Il déploie un paysage andalou, tellurique, né de la terre mais tendu vers les étoiles. La lune, figure récurrente, fait écho à la « lune mora » familière au public marocain.
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