Le groupe Safinatoul Amaan du Sénégal à Jnan Sbil, à l'occasion du Festival des musiques sacrées du monde © DR
Les notes des chants soufis ont enchanté le public venu nombreux au jardin de Jnan Sbil à l’occasion de la 28*e édition du Festival des musiques sacrées du monde de Fès. La soirée d’hier a été marquée par la présence du groupe Safinatoul Amaan du Sénégal. Ils ont livré une prestation de haute volée en revisitant le répertoire du grand chef soufi sénégalais Ahmadou Bamba (1853-1927) communément appelé « Serigne Touba ». Le saint homme a consacré toute sa vie à chanter les louanges de Dieu et de son prophète.
Assis par terre en forme de demi-cercle, les dix membres du groupe, tous vêtus de blanc, ont déclamé les panégyriques du saint homme, plongeant ainsi le public dans un voyage spirituel où les âmes se connectent et découvrent. De la ville sainte de Touba au Sénégal jusqu’à la Mecque en passant par Jérusalem, Safinatoul Amaan a loué Allah et magnifié Sainte Mariam dans le poème Fuzti.
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Grâce au rythme croissant des psalmodies et des harmonies célestes, le public du festival a vécu un moment de célébration et de recueillement, à travers une exécution de ces chants sacrés avec une rigueur rituelle extrême, axée sur les louanges divines et les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, dans une évocation de l’équilibre entre discipline spirituelle et expression artistique, caractéristique de la culture mouride.
Issu d’un pays où la tolérance et le dialogue interreligieux font partie du quotidien des Sénégalais, le Sénégal témoigne d’une coexistence harmonieuse. En effet, dans une même famille, on peut y trouver des musulmans, des chrétiens, voire des adeptes des religions traditionnelles, sans que cela n’affecte les relations. Comme on le dit souvent, après tout, Dieu est miséricorde.
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C’est dans cet esprit de tolérance, en parfaite harmonie avec celui de la ville de Fès, que s’inscrit cette rencontre. Comme l’a souligné le porte-parole du groupe, Ahmadou Bamba Ndao, cet événement est un moment riche en émotions.
Par ailleurs, il s’est dit fier et honoré de participer au Festival des musiques sacrées du Monde, une occasion de rencontrer le public et de partager avec lui l’héritage de la confrérie mouride, aux côtés de grandes figures et d’autres ensembles soufis prestigieux.
Il a profité de cette occasion pour saluer la générosité marocaine ainsi que celle des organisateurs dans la capitale spirituelle du Royaume, qui entretient des liens étroits avec le Sénégal.
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