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L’économie nationale se relèvera-t-elle de la pandémie en 2021 ? La Banque mondiale (BM) répond par l’affirmative. L’instance financière internationale vient dedévoilerses prévisions pour l’année en cours. Ainsi, Le Maroc réaliserait une croissance de 4%. Un taux équivalant à celui de l’économie mondiale (4%) et supérieur à la croissance prévue pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord(2,1%). La banque mondiale affirme que le Maroc y arriverait grâce à l’accroissement de la production agricole et à l’allègement par l’État des mesures de confinement.
En ce qui concerne la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le taux de croissance de 2,1% est expliqué par la faiblesse des cours dupétrole. La Banque mondiale table dans son étude sur la maîtrise de la pandémie, la stabilisation des prix pétroliers, l’absence de toute escalade des tensions géopolitiques et le déploiement de vaccins anti-Covid au deuxième semestre.
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En 2020, la pandémie de la Covid-19 a provoqué une contraction de la production dans la région MENA estimée à 5% : -5,7% pour les pays exportateurs de pétrole et -2,2% pour les importateurs.
Des prévisions incertaines
Dans son rapport, la banque mondiale souligne tout de même que «les perspectives à court terme sont hautement incertaines, différents scénarios de croissance restant possibles. Selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, l’économie mondiale pourrait descendre à 1,6% de croissance. À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5%», estime la Banque mondiale.
Mobilisation dans la lutte contre le coronavirus
La Banque mondiale a montré son engagement en vue d’aider plusieurs pays à renforcer leur action dans la lutte contre la Covid-19. Ainsi, prés de 160 milliards de dollars seront mobilisés sur une période de 15 mois afin d’aider 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. Ce montant comprend 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et de prêts à des conditions très favorables fournis par l’Association internationale de développement (IDA), ainsi qu’une enveloppe de 12 milliards de dollars destinéeà financer l’achat et la distribution de vaccins contre la Covid-19 dans les pays en développement.
La Banque mondiale précise que «la priorité immédiate pour les responsables politiques consiste à contrôler la propagation du coronavirus et organiser rapidement des campagnes massives de vaccination». L’institution s’inquiète des risques d’une «vaccination insuffisante ou retardée» due à «une réticence élevée chez certaines parties de la population» ou de «problèmes techniques» qui pourraient entraver la production de vaccins ou leur développement. Un retard des campagnes de vaccination pourrait entraîner une augmentation des risques de crise financière, particulièrement dans les pays émergents.
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