Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La principale alliance de l’opposition soudanaise va nommer Abdalla Hamdok, un économiste qui a servi dans des institutions internationales, au poste de Premier ministre du gouvernement de transition du pays, ont déclaré jeudi des sources de l’opposition.
Cette nomination est la première étape vers la création d’un gouvernement de transition qui se préparera à des élections libres après le renversement du président autocratique de longue date Omar Al-Bachir, après des mois de soulèvement.
Cette évolution est le résultat de longues négociations entre le Conseil militaire de transition (TMC), qui dirige le Soudan depuis avril, et l’alliance d’opposition connue sous le nom de Forces de la liberté et du changement (FFC).
Un nouveau conseil souverain, composé de cinq membres des deux camps et d’un civil désigné d’un commun accord par les deux parties, nommera le nouveau Premier ministre sur la base de la désignation des FFC, indique une déclaration constitutionnelle approuvée au début de ce mois.
Le conseil sera formé ce dimanche, conformément au programme établi, puis le conseil militaire de transition sera dissous et le Premier ministre sera nommé le mardi de la semaine prochaine.
Hamdok, longtemps considéré comme le candidat des FFC, occupait le poste de secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations unies en Afrique et a également travaillé à l’Organisation internationale du travail et à la Banque africaine de développement.
Il était fonctionnaire au ministère des Finances du Soudan dans les années 1980, avant le coup d’État militaire qui a propulsé Al-Bachir au pouvoir.
L’alliance de l’opposition nommera également Mohamed Alhafiz Mahmoud, ancien juge et militant des droits de l’homme, procureur général, et Abdelqadir Mohamed Ahmed, chef du pouvoir judiciaire.
Lors d’une conférence de presse jeudi soir, un représentant des FFC a déclaré que les candidats aux deux postes avaient été présentés au Conseil militaire de transition et que leur nomination était attendue dans les prochaines 24 heures.
Les FFC et le Conseil militaire de transition devraient signer la déclaration constitutionnelle samedi lors d’une cérémonie à Khartoum en présence de personnalités étrangères.
Certains préviennent qu’il est encore trop tôt pour prédire comment les choses vont se développer au cours des trois mois de la longue période de transition — de trois ans — qui a été convenue pour préparer les élections après trois décennies de répression sous le régime d’Al-Bachir.
Temps de lecture : 3 minutes
Record mondial : mars 2024, le 10e mois consécutif le plus chaudLe mois de mars dernier a marqué le dixième mois consécutif à établir un nouveau record mondial de chaleur, avec une augmentation des tempér… |
Spéculation immobilière : l’Espagne met fin aux visas dorésL'Espagne a pris une décision qui ne fera pas que des heureux. Le pays du torero a décidé de mettre fin aux «visas dorés» dans le but de con… |
La Turquie limite les exportations vers IsraëlLa Turquie a choisi son camp et l’exprime clairement en limitant les exportations vers Israël de diverses marchandises. L’on compte parmi ce… |
Conseil de sécurité : examen de la demande d’adhésion de la PalestineCe sera pour fin avril. Le Conseil de sécurité de l'ONU discutera à la fin de ce mois du statut de la Palestine, déclenchant ainsi un proces… |
Pour la course à la Maison blanche, Donald Trump récolte 50 millions de dollarsDonald Trump a organisé une soirée de collecte de fonds en Floride qui a permis de réunir plus de 50 millions de dollars, marquant ainsi un … |
Au Caire, Israël et le Hamas peinent à trouver un accordLors d'un récent cycle de négociations au Caire, impliquant des représentants d'Israël, du Qatar, des États-Unis, et du Hamas, aucune avancé… |
8 avril 2024 : tout ce qu’il faut savoir sur l’éclipse solaire totaleLe 14 octobre 2023, un événement astronomique captivant s'est déroulé avec l'alignement lunaire, offrant une vue impressionnante depuis le c… |
Iran : l’ONU poursuit son examen des violations des droits de l’HommeLe Conseil des droits de l'Homme a décidé de maintenir son attention sur les violations des droits humains en Iran, renouvelant les mandats … |