Vaccination : la Chine et l’UE pour aider le Maroc à produire son vaccin

A
A
A
A
Oui, le Maroc a réalisé une belle campagne de vaccination jusque-là. Oui, le Maroc est dans le top 15 des pays qui vaccinent le plus leur population dans le monde. Et oui, le Royaume a dépassé la barre des huit millions de doses administrées. De belles prouesses pour le pays quand on sait que plus de 90% des personnes ayant bénéficié de vaccins vivent dans les pays développés.
!function(e,i,n,s){var t= »InfogramEmbeds »,d=e.getElementsByTagName(« script »)[0];if(window[t]&&window[t].initialized)window[t].process&&window[t].process();else if(!e.getElementById(n)){var o=e.createElement(« script »);o.async=1,o.id=n,o.src= »https://e.infogram.com/js/dist/embed-loader-min.js »,d.parentNode.insertBefore(o,d)}}(document,0, »infogram-async »);Cependant, le ministère de la Santé avait mis la barre bien haute en janvier dernier. Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, avait souligné que le Maroc cherche à vacciner 80% de sa population avant fin mai 2021. Un pourcentage qui permettrait au pays de “s’en sortir” en atteignant l’immunité collective. Il avait également déclaré que si tout se passait bien, «nous passerions le mois de ramadan sans restrictions».
Lire aussi :Vaccination : besoin urgent de doses de vaccins
La découverte de 49 cas du nouveau variant de la Covid-19 à Dakhla en début de semaine et la hausse des cas de contamination ces deux dernières semaines laissent planer des doutes sur la véracité des propos d’Aït Taleb. Le magazine TelQuel souligne dans son éditorial du vendredi 2 avril 2021 que «les promesses de Khalid Aït Taleb quant à un ramadan paisible ont pris l’air d’un vœu pieux».
Nul doute que le ministre ne s’attendait pas à ce que la situation se complique davantage en Europe et dans le monde. Résultat des courses, beaucoup plus de pression sur les différents laboratoires producteurs de vaccins anti-Covid-19. L’Inde a décidé d’arrêter ses livraisons à l’étranger pour servir sa population en priorité. Le Maroc se tourne vers ses autres partenaires, les Chinois de Sinopharm, les Russes de Gamaleya, mais aussi vers le dispositif Covax de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce dernier vient d’ailleurs de livrer cette semaine un pays d’Afrique du Nord, l’Égypte. Les Égyptiens ont reçu 854.000 doses. L’OMS a indiqué que d’autres livraisons de vaccins compléteront celle de ce mercredi, pour atteindre 40 millions de doses, soit une quantité suffisante pour 20% des quelque 100 millions d’habitants du pays.
Une production locale pour crever l’abcès ?
L’ambition a été nourrie par le Maroc dès l’apparition du nouveau coronavirus. Le projet commence à prendre un peu plus d’ampleur et d’élan. Le Royaume, dans le cadre de son accord stratégique avec Sinopharm qui prévoit un transfert de technologie, projette de créer une grande plateforme de production de vaccins dans la cité de Tanger-Tech. Il envisage également de développer davantage l’Institut Pasteur de Casablanca, le moderniser et l’équiper des dernières inventions technologiques en la matière.
«Je pense que la question mérite qu’on se penche sérieusement dessus, car les capacités scientifiques et industrielles existent pour d’autres types de produits médicaux et il est donc permis de penser que ces technologies peuvent également être développées pour la production de vaccins», souligne Maryam Bigdeli, représentante de l’OMS au Maroc.
Lire aussi :Les Émirats produiront le vaccin chinois Sinopharm
Pour réaliser ces ambitions, le Maroc compte sur un appui financier externe, à savoir celui de la Chine en premier lieu et puis celui de l’Union européenne (UE). Le journal Aujourd’hui le Maroc indique ce vendredi que les 27 pays constituant l’UEse disent prêts à participer au financement de la production de vaccins dans leRoyaume. La même source se demande cependant si d’autres acteurs institutionnels vont s’inviter au débat tels que l’Union africaine, en raison de la dimension panafricaine du projet.
Une chose est sûre, le Maroc va se joindreà l’Égypte et aux Émirats arabes unis dans cette mission.Ces pays arabes ont envoyéun signal fort sur leur volonté de faire bouger les choses et ne pas rester les bras croisés en attendant une “charité” externe.
Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Le Procureur général dément les rumeurs de mariage par la Fatiha à Kénitra, clarifiant la situation avec rigueur.
Mouna Aghlal - 19 novembre 2025Société - Un nouveau-né en détresse respiratoire évacué en urgence par avion médicalisé vers Rabat. Intervention rapide et sécurisée.
Mouna Aghlal - 19 novembre 2025Société - Guelmim inaugure un parc de transport public pour faciliter l'accès aux services et booster la mobilité des citoyens.
Mouna Aghlal - 18 novembre 2025Société - La police de Marrakech intercepte un citoyen français pour des affaires judiciaires internationales, en collaboration avec Interpol.
Mouna Aghlal - 17 novembre 2025Société - Les autorités de Nouaceur intensifient la démolition du site controversé en périphérie de Casablanca.
Mouna Aghlal - 17 novembre 2025Dossier - Les voisins ont bien changé. Les balcons étaient les réseaux sociaux d’antan. On y partageait les breaking news du quartier et les hommes étaient aussi bien surveillés que les enfants !
Sabrina El Faiz - 12 juillet 2025Société - Les mails de Casablanca traversent une période de transformation, entre défis liés à l’entretien, évolution des attentes et adaptation à un nouveau contexte économique.
Hajar Toufik - 8 août 2025Société - La date de l’Aïd Mawlid ne se décide pas au hasard. Entre observation du ciel et calculs astronomiques précis, l’astronome Abdelhafid Bani explique comment se fixe cette fête religieuse.
Ilyasse Rhamir - 1 août 2025Société - À quelques semaines de Aïd Al-Adha, une rumeur sur une prétendue amende pour le sacrifice du mouton sème le doute chez les Marocains.
Hajar Toufik - 16 mai 2025Dossier - Confiance dans les GPS, les avis en ligne ou des suggestions d'algorithme, nous déléguons notre libre-arbitre à des logiques invisibles.
Sabrina El Faiz - 3 mai 2025Dossier - Sommes-nous tous voués à souffrir ? Quand on aime son métier passion, on ne compte apparemment pas ses heures.
Sabrina El Faiz - 18 janvier 2025