AbdelHalim Hafez à Mawazine © DR
Le festival Mawazine – Rythmes du Monde a une fois de plus repoussé les limites de l’expérience musicale. Lundi soir, au Théâtre Mohammed V, le public a assisté au retour sur scène, sous forme d’hologramme, d’Abdelhalim Hafez, icône éternelle de la chanson arabe.
Plus de quarante ans après sa disparition, la voix du célèbre « Rossignol brun » a de nouveau résonné dans une salle comble et chargée d’émotion. Grâce à une technologie holographique de pointe, les spectateurs ont retrouvé non seulement ses chansons, mais aussi la présence scénique inimitable de l’artiste.
Un voyage holographique au cœur de l’âge d’or arabe
Le spectacle s’est ouvert sur El Maa’ Wal Khodra, une déclaration d’amour au Maroc, avant de dérouler un florilège de classiques, notamment Bahebek, Gana El Hawa, Gabar, Awel Mara, Asmar Ya Smarani… Autant de titres légendaires repris en chœur par le public, transporté par une vague de nostalgie.
La magie de cette soirée a reposé autant sur la performance technologique que sur la ferveur d’un orchestre en live et d’une scénographie méticuleusement conçue. Une symbiose parfaite entre passé et présent, qui a suscité une vive émotion, allant jusqu’aux larmes pour certains spectateurs.
Cet hommage rendu à Abdelhalim Hafez s’inscrit dans la continuité d’une initiative lancée l’an dernier avec le concert holographique d’Oum Kalthoum. En célébrant les grandes figures de la musique arabe grâce à l’innovation, Mawazine confirme sa volonté de préserver et de réinventer le patrimoine culturel.
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