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La Banque mondiale (BM) a publié, le 11 janvier, son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales. Selon les projections de l’institution financière internationale basée à Washington, la croissance au Maroc devrait s’accélérer pour atteindre 3,5% en 2023 et 3,7% en 2024. Le secteur agricole devrait pour sa part se remettre progressivement de la sécheresse de l’année dernière.
Dans sa mise à jour des perspectives économiques du Maroc, la Banque mondiale relève également que «les dépenses publiques devraient compenser en partie la faiblesse de la consommation des ménages due à l’inflation élevée».
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La BM revoit à la baisse ses perspectives de croissance pour la région MENA
Pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), la croissance devrait ralentir à 3,5% en 2023 et à 2,7% en 2024.
Cette baisse est principalement due à «l’essoufflement du rebond» dans les pays exportateurs nets de pétrole, où la croissance devrait tomber à 3,3 et 2,3% en 2023 et 2024, respectivement, contre 6,1% en 2022.
Dans son analyse, la Banque mondiale souligne que «la région reste confrontée à des conditions économiques et des tendances de croissance très divergentes, des niveaux élevés de pauvreté et de chômage dans de nombreux pays, une faible progression de la productivité, des vulnérabilités élevées et des contextes politiques et sociaux fragiles».
Et d’ajouter que «la hausse de l’inflation et le resserrement des conditions financières ont pesé sur l’économie des importateurs nets de pétrole».
En glissement annuel, la hausse des prix à la consommation a atteint l’an dernier des taux à deux chiffres dans de nombreux pays qui ont subi une dépréciation importante de leur taux de change et une forte augmentation du prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
Selon la Banque mondiale, «les perspectives de croissance pour la région restent exposées à des risques de dégradation».
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Ralentissement de la croissance mondiale
La Banque mondiale prévoit que le taux de croissance économique mondial va ralentir à 1,7% en 2023. Il s’agit du troisième taux le plus bas en presque trente ans, après les récessions mondiales de 2009 et 2020.
La croissance mondiale ralentit fortement face à l’inflation élevée, à la hausse des taux d’intérêt, à la réduction des investissements et aux perturbations causées par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, note le dernier rapport. Cette croissance devrait être de 2,7% en 2024.
Aux États-Unis, la croissance devrait être de 0,5% en 2023. Cette performance serait la plus faible enregistrée depuis 1970, en dehors des épisodes officiels de récession. En 2023, la croissance de la zone euro devrait être nulle, ce qui correspond à une révision à la baisse de 1,9 point de pourcentage. La Chine, quant à elle, devrait enregistrer une progression de 4,3% en 2023, soit 0,9 point de moins que les prévisions précédentes, détaille la même source.
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