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Comme partout dans le monde, les gouvernements ont engagé des montants colossaux pour préserver leurs populations et leurs économies de la crise sanitaire et économique. Certaines de ces mesures ont une incidence sur les recettes et d’autres font flamber les dépenses. En conséquence, le déficit budgétaire va déraper dans plusieurs pays.
Les finances publiques affectées par le Covid-19
Le ministère des Finances et la TGR ont fait le point sur la situation des finances publiques à fin mai. Selon la source, la situation diffère. Le Ministère des Finances présente les résultats de l’exécution des prévisions de la Loi de Finances alors que la TGR donne une situation comptable, précise le ministère des Finances dans son communiqué. Selon ce dernier, le déficit budgétaire s’est établi à 25,5 milliards de DH contre 19,5 milliards de DH à la même période l’année dernière. La situation aurait été pire sans l’apport du Fonds Covid-19 qui a couvert 15 milliards de DH à fin mai. Les ressources disponibles s’élèvent à 18 milliards de DH. Sans le Fonds Covid-19, le déficit aurait atteint 43,6 milliards de DH.
Après cinq mois, les recettes ordinaires se sont inscrites en baisse de 10%. Tous les postes sont en baisse. Les impôts les plus importants comme la TVA et l’lR baissent de 10%. L’impôt sur les sociétés a lui reculé de 4%. Les droits de douane ont diminué de 6,7%, alors que les taxes intérieures de consommation ont chuté de 16,8%. À l’inverse, les dépenses ordinaires sont en hausse de pratiquement 11%. À fin mai, les charges de personnel qui incluent les charges sociales ont augmenté de 10,8%. Les dépenses au titre des subventions sont-elles restées stables par rapport à la même période l’année dernière.
Le gouvernement élabore en ce moment une loi de finances rectificative. Celle-ci va prendre en compte la nouvelle donne imposée par la pandémie.
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