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L’éducation est un des piliers du développement d’un pays, le gouvernement semble l’avoir bien compris. Ce mercredi 25 décembre, le chef de l’Exécutif, Saad Dine El Otmani, a présidé avec le ministre de l’Éducation, Said Amzazi, une réunionsur la réforme du secteur marocain de l’Éducation. Lors de cette rencontre, les mesures prévues par le gouvernementdans ce sens durantles trois prochaines années ont été présentées. Ces dispositifs se conforment à la loi-cadre 51-17, relative à la vision stratégique de la réforme du système de l’éducation (2015-2030), rapporte le Matin dans son édition du 27 décembre.
Ce système permettra au gouvernement de mieux encadrer sa mission de gouvernance et de dresser un tableau de bord global pour le suivi du chantier de réforme, rappelle la même source. Le Haut-commissariat au plan (HCP), le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), le Conseil économique, social et environnemental (CESE), et l’association des présidents des régions du Maroc sont les partenaires stratégiques du gouvernement dans cette démarche.
Un large chantier
Les grandes lignes de ce chantier ont été étayées par Amzazi durant cette réunion. Ce dernier a affirmé qu’il faut en premier lieu «généraliser l’enseignement préscolaire pour tous les enfants âgés de 4 à 6 ans» et «adopter un système pédagogique pour l’enseignement supérieur ».
Parmi les autres mesuresprésentées : la révision du système d’octroi d’accréditations et d’équivalence des diplômes et la création du Conseil national de la recherche scientifique. Ce dernier sera chargé d’accompagner la stratégie de recherche scientifique et technique et d’assurer la coordination entre les différents intervenants dans ce domaine, souligne La Nouvelle Tribune.
Par ailleurs, le ministère souhaite généraliser l’enseignement obligatoire. L’un des principaux axes de cette réforme concerne les jeunes filles résidant dans les milieux ruraux. Amzazi affirme que des programmes locaux seront instaurés pour les intégrer dans le système éducatif. Autre mesure prévue, la création d’une commission permanente pour renouveler et adapter les programmes scolaires, ainsi que l’élaboration d’une charte contractuelle de l’éthique des professions de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique.
Enfin, le ministre a exprimé la volonté de toutes les parties prenantes (Administrations, associations…) d’apporter leur soutien et contribuer au succès de ce chantier visant à révolutionner le système de l’éducation nationale.
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