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Variole du singe : une propagation mondiale

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Mpox : l'Afrique attend les vaccins alors que le virus se propagePhoto d'illustration © DR

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé la variole du singe en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale. Dans certains pays de l’Europe et de l’Amérique, le nombre de cas frôle désormais les 1.000. La progression de cette maladie inquiète de plus en plus et menace de nouveau la sécurité sanitaire de la planète. Les détails.

La Variole du singe continue de se propager partout dans le monde. Le nombre de cas ne cesse pas de croitre, ce qui inquiète de plus en plus les populations du monde entier ainsi que les gouvernements. «J’ai décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, lors d’un point de presse en juillet 2022.

Le comité de suivi de l’organisation onusienne a été interpellé par la rapidité de propagation interhumaine de ce virus. Dr Ghebreyesus a précisé : «Nous avons une épidémie qui s’est propagée rapidement dans le monde, par de nouveaux modes de transmission, dont nous ne savons pas grand-chose, et qui répond aux critères du Règlement sanitaire international».

Lire aussi : Variole du singe : guéri, un New-Yorkais raconte son cauchemar

Les pays en état d’alerte

Aux États-Unis, l’état d’urgence sanitaire a été déclaré. À l’instar de l’État de New York, la Californie et l’Illinois ont également annoncé l’urgence sanitaire liée à la Variole du singe. Cette décision vise à consolider les efforts de vaccination, rapporte la chaîne d’information CNN.

Les cas dans ce pays augmentent à une vitesse vertigineuse et frôlent même les 5.800 cas, probables ou confirmés. Selon les informations des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, la Californie et l’Illinois comptaient, respectivement, plus de 800 et 500 malades.

«La Californie travaille de toute urgence à tous les niveaux du gouvernement pour ralentir la propagation de la Variole du singe, en tirant parti de nos tests robustes, de la recherche des contacts et des partenariats communautaires renforcés pendant la pandémie pour garantir que les personnes les plus à risque sont notre priorité pour les vaccins, le traitement et la sensibilisation», a indiqué le gouverneur de l’État, Gavin Newsom dans un communiqué.

À l’échelle internationale, plus de 18.000 cas ont été recensés depuis le début du mois de mai, dans 78 pays. En effet, le directeur de l’OMS avait précisé que 70% des cas étaient concentrés en Europe et 25% en Amérique.

En France, 2.239 cas confirmés ont été enregistrés ce 2 août. Les régions qui ont enregistré ces cas sont : Ile-de-France, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Pour l’Australie, 53 cas confirmés et probables de la maladie ont été annoncés. Le pays a indiqué, ce jeudi, que 450.000 doses de vaccin contre ce virus a été obtenues.

Les profils des personnes mortes à cause du virus

Selon les données partagées concernant les personnes décédées à cause de la Variole du singe, toutes les victimes sont des hommes relativement jeunes. Le décès de trois personnes est lié à une encéphalite. Il s’agit d’une inflammation du cerveau qui a fait perdre la vie à deux Espagnols et un Indien.

Le média The Indian Express informe que le jeune indien n’avait pas les symptômes classiques de la maladie, à savoir les éruptions cutanées, mais plutôt ceux de l’encéphalite. Par ailleurs, des autopsies sont en cours en Espagne pour déterminer si la Variole du singe est la cause réelle de la mort de ses deux ressortissants, rapporte le quotidien français Ladépêche.

Au Brésil, les autorités ont confirmé que la personne morte à cause du virus souffrait d’autres maladies graves. Pour la personne morte au Pérou, ce 1?? août, le directeur de l’hôpital national Dos de Mayo à Lima, Eduardo Farfan, a souligné qu’elle avait un système immunitaire affaibli.

Au Maroc, le premier cas a été enregistré le 2 juin. Mais depuis la publication du protocole d’accompagnement des malades, le ministère de la Santé n’a partagé aucune information sur l’évolution du cas confirmé.

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