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En dépit d’une conjoncture économique très difficile, les recettes touristiques du Maroc affichent un important rebond. Après deux années de crise liées à la Covid-19, l’économie nationale retrouve enfin des couleurs. Le retour de la diaspora marocaine et l’arrivée des touristes internationaux ont en plus redynamisé plusieurs secteurs-clés.
Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale veille également à renforcer les liaisons aériennes du pays. Il mise aussi sur la collaboration avec des tour-opérateurs internationaux, le développement du tourisme culturel, naturel et écologique, ainsi que l’amélioration de la qualité des services et de l’animation touristique.
Cette année, près de 3,4 millions de touristes étrangers ont visité le Royaume durant le premier semestre. Ce nombre a quadruplé par rapport à la même période en 2021 et représente 63% du nombre d’arrivées enregistré en 2019.
En outre, les recettes en devises cumulées, au cours des cinq premiers mois de 2022, ont augmenté à 20 milliards de DH, soit en hausse de 173% par rapport à 2021. Ces dernières affichent aussi un taux de récupération de 71% par rapport à 2019.
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La reprise du secteur touristique sera-t-elle durable ?
La crise économique internationale, causée par la guerre en Ukraine et les conséquences du changement climatique, pèse lourd sur l’économie de chaque pays. Au Maroc, le stress hydrique et l’inflation affectent le budget des ménages.
Selon Saïd Tahiri, expert en tourisme et ancien directeur général de la Confédération nationale du tourisme (CNT), «des d’études ont été faites sur l’attractivité du Maroc, montrant qu’il s’agit de l’un des pays de la Méditerranée les plus attractifs, selon les touristes internationaux. Donc, il y a certains critères fondamentaux qui expliquent le choix de cette destination». Il ajoute que l’Office national du tourisme (ONT) a fait un travail de fond concernant la sécurité des lignes aériennes et l’accessibilité au territoire.
S’agissant de la situation actuelle du tourisme, l’expert nous explique qu’elle est toujours fragile et peut facilement être impactée par les crises internationales.
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Les indicateurs sont positifs
Pour Saïd Tahir, «nous sommes revenus à une année de référence, notamment 2019. Nous sommes en train de retrouver les mêmes chiffres, ce qui indique que la reprise du secteur touristique est confirmée».
Ce secteur a néanmoins besoin d’innovation et de digitalisation. Ainsi, il faut s’ouvrir à de nouveaux marchés tels que l’Europe de l’Est, les pays scandinaves et l’Amérique latine.
«Le développement du tourisme est une vision qui a été initiée avec le roi Mohammed VI depuis 2010. Aujourd’hui, on tire les conclusions de ce qui a marché ou pas, afin de mettre en œuvre cette vision et aller vers un tourisme durable et rentable pour le pays et pour les populations», souligne l’expert.
Les crises actuelles représentent, certes, une menace pour le tourisme national. Mais Saïd Tahir estime que le pays dispose des moyens nécessaires pour faire face à cette conjoncture économique.
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