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Lors d’un débat au Conseil de sécurité de l’ONU à New York sur la participation des femmes à la paix et à la sécurité internationales, l’agenda séparatiste de l’Algérie en Afrique du Nord a été exposé. En réaction à une intervention agressive et mensongère de la délégation algérienne concernant la question du Sahara lors de la réunion du 26 octobre, Majda Moutchou, ministre plénipotentiaire à la Mission permanente du Maroc à l’ONU, a souligné que l’Algérie, comme à son habitude, avait cherché à envenimer le débat et à l’utiliser à des fins politiques, révélant ainsi «son agenda séparatiste destructeur de la région nord-africaine».
Elle a également pointé du doigt l’Algérie pour sa détention de populations entières, en particulier des femmes et des enfants, dans les camps de Tindouf, qualifiant ces lieux de prisons. Ces femmes et filles se retrouvent à la merci de l’Algérie et du groupe armé séparatiste lié au terrorisme, le « Polisario », qui perpétue la terreur, l’esclavage, la servitude et les abus sexuels dans ces camps. Selon des informations de la presse internationale, plus de 150 jeunes filles sont retenues contre leur gré dans ces camps, victimes des abus du « Polisario » et de son prétendu leader, le séparatiste Brahim Ghali, qui fait face à des poursuites par la justice européenne pour crimes contre l’humanité, viol et agression sexuelle, notamment contre Khadijatou Mahmoud, a relevé la diplomate.
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Enrôlement forcé d’enfants-soldats
La diplomatie a également décrit le sort des enfants, en particulier des petites filles, dans les camps de Tindouf, soulignant qu’ils étaient soumis à la propagande, à l’embrigadement, à l’endoctrinement et à l’exploitation, de jour comme de nuit. Elle a comparé ces pratiques à celles des groupes terroristes comme Al-Qaïda et Daech, et a insisté sur le fait que l’Algérie et le « Polisario » devraient être tenus responsables de ces crimes haineux devant la justice internationale.
En outre, la diplomate s’est interrogée sur la capacité de l’Algérie à évoquer la question du Sahara devant le Conseil, alors qu’elle et le « Polisario » détournent l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf. De plus, elle a dénoncé la violation continue par l’Algérie du droit international humanitaire en s’opposant à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, malgré les appels incessants du Conseil de sécurité depuis 2011. Elle a affirmé que l’organisation d’un recensement de ces populations mettrait en lumière la tromperie dans laquelle l’Algérie essaie de maintenir la communauté internationale depuis près de 50 ans en exagérant le nombre de ces populations. Elle a ajouté que ce recensement priverait le « Polisario » et les responsables algériens de l’argent détourné de l’aide humanitaire, comme confirmé dans des rapports du PAM, de l’OLAF et du HCR.
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Le peuple de la Kabylie privé de ses aspirations légitimes
Par ailleurs, la diplomate a évoqué les violations des droits de l’Homme commises par les autorités algériennes, en particulier à l’encontre du peuple Kabyle, qui continue d’être privé de ses aspirations légitimes et de ses droits fondamentaux, y compris le droit à l’autodétermination. Elle a vivement critiqué le fait que les représentants légitimes du peuple Kabyle soient pourchassés, arrêtés et persécutés, même lorsqu’ils sont déjà en exil. Elle a souligné l’obligation politique et morale des Nations Unies de réparer cette injustice historique envers le peuple Kabyle, l’un des plus anciens peuples d’Afrique.
En conclusion, elle a rappelé à la délégation algérienne qu’il n’y a pas de femmes sahraouies, mais uniquement des femmes marocaines originaires du Sahara marocain. Elle a affirmé que les femmes des provinces du Sud du Royaume du Maroc, tout comme celles de toutes les régions du Royaume, sont toutes marocaines et le resteront toujours.
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