Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Dans son dernier film, «Moroccan Badass Girl», qui sera lancé le 1er mai, le réalisateur et scénariste Hicham Lasri plonge dans les complexités de la société marocaine à travers le portrait poignant de Khadija, surnommée «Kathy». En effet, cette jeune femme, incarnée par l’actrice Fadoua Taleb, symbolise la résilience et le défi quotidien de nombreuses femmes marocaines qui luttent pour survivre et prospérer malgré les adversités.
Par ailleurs, Lasri utilise la comédie noire pour capturer l’essence d’une société bouillonnante de contradictions et de conflits, choisissant de focaliser sur les figures d’anti-héroïnes qui, contrairement aux victimes traditionnellement dépeintes, luttent activement pour changer leur destin. «Dans notre cinéma, il est courant de voir des films sur les victimes, mais les vrais combattants, ceux qui n’ont pas de place reconnue dans la société, sont souvent négligés», déclare Lasri lors d’une projection presse au cinéma Pathé Californie à Casablanca le 25 avril.
Lire aussi : Le cinéma marocain s’illustre en France avec la sortie de « Jouj »
Synopsis du film
Le film suit Kathy alors qu’elle navigue dans les rues de Casablanca, confrontée à une vie de labeur et à des relations exploiteuses. À l’approche de ses 30 ans, elle fait face à une prise de conscience douloureuse sur sa vie, réalisant comment sa famille et son fiancé profitent d’elle. Cette révélation coïncide avec un désir profond de refuser de se soumettre aux attentes oppressantes de la société.
«Moroccan Badass Girl» est plus qu’un simple récit; il s’agit d’une étude sociologique qui explore les différentes trajectoires de vie au Maroc, un pays riche en culture mais aussi source de frustrations pour ceux qui se sentent marginalisés. Le casting, comprenant Saleh ben Saleh, Ayoub Abou Nasr, Malek Akhmiss, et Mounia Lmkimel.
Lasri, connu pour son approche non conventionnelle et provocatrice, espère que son film encouragera une réflexion plus profonde sur la condition humaine dans le Maroc contemporain, et stimulera un dialogue nécessaire sur les rôles et les droits des femmes dans la société. Avec «Moroccan Badass Girl», il continue de défier les normes cinématographiques et sociales, offrant une perspective rare et nécessaire sur les luttes souvent invisibles.
Temps de lecture : 3 minutes
L’artiste plasticien Mohamed El Baz tire sa révérenceMohamed El Baz, artiste plasticien de renom, est décédé à l'âge de 57 ans dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mai, chez lui à Marrakech… |
Le président de la Fondation « Esprit de Fès » veut faire découvrir la ville, au-delà du festivalFès est une ville, où l'alchimie entre les valeurs de tolérance, de dialogue des cultures et des religions se distinguent donnant ainsi une … |
La Princesse Lalla Hasnaa préside l’ouverture du 27è Festival de Fès des musiques sacrées du mondeLa Princesse Lalla Hasnaa a présidé la cérémonie d’ouverture de la 27ème édition du Festival de Fès des musiques sacrées du monde. Cet évène… |
Le Maroc et la France signent une convention de partenariat pour la promotion du gaming et des ICCLe secrétaire général du département de la Communication relevant du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Abdelaz… |
Présentation du livre « Mon invisible » de Karim DronetA l’occasion de la sortie du livre « Mon invisible », une séance de lecture et de dédicace a été organisée à Casablanca. Karim Dronet a pu, … |
Festival Gnaoua : des fusions inédites pour célébrer la 25e éditionLe Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, qui fête cette année son 25e anniversaire du 27 au 29 juin, accueillera plus de 400 art… |
Journées du Patrimoine : à la découverte de MarrakechLa 2e édition des Journées du Patrimoine de Marrakech se tiendra du 23 au 26 mai. La ville de Marrakech, riche de son patrimoine exceptionne… |
Rabat : le Chellah rouvert au public après sa restaurationLe site archéologique du Chellah, classé monument historique depuis 1920 et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2012, a rouvert au … |