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Dans son dernier film, «Moroccan Badass Girl», qui sera lancé le 1er mai, le réalisateur et scénariste Hicham Lasri plonge dans les complexités de la société marocaine à travers le portrait poignant de Khadija, surnommée «Kathy». En effet, cette jeune femme, incarnée par l’actrice Fadoua Taleb, symbolise la résilience et le défi quotidien de nombreuses femmes marocaines qui luttent pour survivre et prospérer malgré les adversités.
Par ailleurs, Lasri utilise la comédie noire pour capturer l’essence d’une société bouillonnante de contradictions et de conflits, choisissant de focaliser sur les figures d’anti-héroïnes qui, contrairement aux victimes traditionnellement dépeintes, luttent activement pour changer leur destin. «Dans notre cinéma, il est courant de voir des films sur les victimes, mais les vrais combattants, ceux qui n’ont pas de place reconnue dans la société, sont souvent négligés», déclare Lasri lors d’une projection presse au cinéma Pathé Californie à Casablanca le 25 avril.
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Synopsis du film
Le film suit Kathy alors qu’elle navigue dans les rues de Casablanca, confrontée à une vie de labeur et à des relations exploiteuses. À l’approche de ses 30 ans, elle fait face à une prise de conscience douloureuse sur sa vie, réalisant comment sa famille et son fiancé profitent d’elle. Cette révélation coïncide avec un désir profond de refuser de se soumettre aux attentes oppressantes de la société.
«Moroccan Badass Girl» est plus qu’un simple récit; il s’agit d’une étude sociologique qui explore les différentes trajectoires de vie au Maroc, un pays riche en culture mais aussi source de frustrations pour ceux qui se sentent marginalisés. Le casting, comprenant Saleh ben Saleh, Ayoub Abou Nasr, Malek Akhmiss, et Mounia Lmkimel.
Lasri, connu pour son approche non conventionnelle et provocatrice, espère que son film encouragera une réflexion plus profonde sur la condition humaine dans le Maroc contemporain, et stimulera un dialogue nécessaire sur les rôles et les droits des femmes dans la société. Avec «Moroccan Badass Girl», il continue de défier les normes cinématographiques et sociales, offrant une perspective rare et nécessaire sur les luttes souvent invisibles.
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