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Le cahier des charges relatif à l’organisation de la Coupe du monde 2030, que le Maroc souhaite organiser avec l’Espagne et le Portugal, a été publié par la FIFA. Le document dresse une série d’exigences à remplir pour abriter la compétition.
En termes d’infrastructures, l’instance mondiale exige 14 stades, dont sept déjà existants qui soient en cours de construction, rénovés ou même reconstruits. Quant à la capacité d’accueil, la FIFA en exige 40.000 places pour les matchs de phase de groupes, de huitièmes, de quarts et du match de classement. Un minimum de 60.000 places est requis pour les demi-finales, alors que le match d’ouverture et de clôture, l’enceinte doit être dotée d’une capacité de 80.000 places.
En outre, au moins 72 options de sites d’entraînement (associés à un hôtel) sont aussi demandés, avec quatre sites d’entraînement adaptés à chaque stade (jumelés à un hôtel) et un minimum de deux sites d’entraînement pour les camps de base des arbitres (jumelés à un hôtel).
À cela s’ajoutent deux Fan Festival dans chaque ville candidate. Ils doivent être placés dans un lieu emblématique, un environnement sûr et un accès facile, pouvant accueillir jusqu’à 15.000 personnes (40.000 pour la finale).
Le cahier de charges exige également un minimum de deux centres internationaux de diffusion (IBC) qui s’étendront sur un espace de 45.000 mètres carrés (et un espace extérieur de 8.000 m²).
Lire aussi : Mondial 2030 : le Maroc passe à l’action, l’Arabie saoudite se retire
Quid de l’hébergement ?
Pour ce qui est de l’hébergement, la FIFA réclame 8.000 chambres pour les villes qui accueilleront le match d’ouverture et la finale, 6.000 pour celles qui abritent les demi-finales et 4.000 pour tout le reste. Ceux-ci devront être d’un minimum de quatre étoiles et doivent également accueillir les membres du conseil et employés de l’instance mondiale, les associations membres hôtes, les équipes, les arbitres, les VIP/VVIP, les partenaires commerciaux, les participants au programme d’accueil, les diffuseurs hôtes, les représentants des médias et le personnel IBC.
Et ce n’est pas tout. Le FIFA exige aussi les documents contractuels de l’organisation qui établissent le cadre juridique entre l’Association internationale et les différentes parties prenantes (pays hôtes, gouvernements, villes, etc.). Des documents de soutien du gouvernement sont également requis pour assurer un soutien total des autorités gouvernementales aux associations membres.
La FIFA veut d’ailleurs des garanties gouvernementales qui concernent les visas, les permis, l’immigration, les procédures d’enregistrement, les permis de travail et le droit du travail, les exonérations fiscales et les engagements de change, la sûreté et la sécurité, la protection et l’exploitation des droits commerciaux, l’IT&T, la renonciation, l’indemnisation et d’autres questions juridiques.
Rappelons que la procédure de candidature à l’organisation du Mondial 2030 commencera au troisième trimestre 2023 et les pays hôtes seront connus au quatrième trimestre 2024.
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