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Après leur élimination de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, où l’aventure s’était arrêtée plus tôt que prévu, les Lions de l’Atlas se retrouvaient à un carrefour critique. Ils cherchaient à rebondir et à redéfinir leur dynamique d’équipe. La trêve de ce mois mars leur a offert cette opportunité. Elle les a mis aux prises avec l’Angola et la Mauritanie lors de deux rencontres amicales. Celles-ci devaient servir de baromètre à leur état de forme et à leur capacité à se réinventer sous la houlette de Walid Regragui.
La première confrontation s’est soldée par une victoire sans convaincre (1-0) contre l’Angola, grâce à un contre son camp de David Carmo, suscitant de nombreuses questions sans réponse. Le match suivant contre la Mauritanie (0-0) n’a pas permis de dissiper les doutes, mettant en exergue une préoccupation grandissante : l’inefficacité offensive. Ces deux rencontres ont révélé un visage préoccupant de l’équipe, luttant pour transformer sa possession et ses mouvements en buts.
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Des Lions de l’Atlas stériles
L’élimination prématurée en Côte d’Ivoire a suscité une vague de critiques, tant sur le plan tactique que dans l’approche mentale des Lions de l’Atlas. Face à ce constat, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de renouveler sa confiance en Walid Regragui. Ce dernier, bien que ciblé par les critiques, s’est vu octroyer «tous les moyens de soutien et d’accompagnement nécessaire pour hisser le football national à la hauteur des attentes», comme stipulé dans le communiqué de la FRMF.
Cette marque de confiance a non seulement servi de bouclier à Regragui, mais a aussi affirmé la détermination de la fédération à maintenir le cap sur la préparation de la CAN 2025. Celle-ci se tiendra à domicile. Une édition qui, sans aucun doute, place les Lions de l’Atlas sous les feux des projecteurs. Elle les pousse à viser rien de moins que le titre qui échappe au pays depuis 1976.
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Conscient des défis à relever, Regragui a opté pour une révolution au sein de son effectif, marquée notamment par l’intégration de nouvelles figures telles que Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir. Cependant, la tâche ne s’annonçait pas aisée. La sélection marocaine avait devant elle deux rencontres amicales contre des équipes réputées pour leur capacité à tenir tête aux grandes nations africaines. Le premier test face à l’Angola a vu les débuts prometteurs de Diaz et Ben Seghir. Malgré cela, le Maroc n’a pas réussi à convaincre pleinement, peinant à trouver une fluidité et une efficacité dans son animation offensive. Cette difficulté à concrétiser la domination en occasions nettes a été une ombre persistante, que la rencontre suivante contre la Mauritanie n’a fait que confirmer.
Face aux Mourabitounes, beaucoup espérait une amélioration dans le jeu offensif. Pourtant, malgré une possession écrasante de 70%, les Lions de l’Atlas n’ont pu faire mieux qu’un match nul sans but. Ce qui laisse entrevoir des lacunes préoccupantes dans la finition et la créativité. Cette performance, loin des espérances, n’a pas manqué de soulever des interrogations sur la capacité de l’équipe à se réinventer et à répondre aux attentes élevées à l’approche de la CAN 2025.
Regragui sous le feu des critiques
Aujourd’hui, cette inquiétante inefficacité offensive se dresse comme le principal obstacle à surmonter. Malgré un réservoir de talents individuels et des stratégies minutieusement élaborées, la capacité à transformer la possession dominante en buts effectifs constitue le chantier prioritaire de Regragui et son staff. Le sélectionneur en est pleinement conscient. Il a lui-même souligné que ces rencontres amicales servent de laboratoire pour dénicher les clés d’une efficience offensive face à des adversaires africains rompus aux schémas défensifs rigoureux. Cependant, au-delà du développement des capacités individuelles, il apparaît essentiel de revoir l’approche tactique. Cette dernière doit être adaptative et réactive face à divers types d’adversaires. Cette nécessité de réajustement tactique s’inscrit dans un contexte où le temps pour expérimenter est limité. Ce qui rend la tâche d’autant plus pressante.
En attendant, le sélectionneur national est confronté à une pression croissante sur les réseaux sociaux. Les critiques portent sur une variété de points : inefficacité offensive, manque de créativité, et une stratégie jugée prévisible. Ses détracteurs s’interrogent ouvertement sur ses choix tactiques. Certains sont même allés jusqu’à réclamer son départ, convaincus que Regragui ne parviendra pas à mener l’équipe vers le succès espéré lors de la CAN 2025 à domicile. En tout cas, le débat est déjà lancé !
Le débat est lancé.
Après l’échec à la CAN et ce rassemblement, Walid Regragui doit-il est VIRÉ ? ❌
Pour rappel, le sélectionneur marocain a mené le pays en demi-finale de la Coupe du Monde. 🇲🇦 pic.twitter.com/TXlM0IntgU
— Joueurs Marocains 🇲🇦 (@JoueursMA) March 27, 2024
Regragui est incapable de créer une animation offensive devant un bloc bas c'est terrible. Il s'entête avec son système à une pointe, en l'occurrence avec Rahimi als que c'est absolument pas son post
— Mat le Marxiste (@MatLeMarxiste) March 26, 2024
Regragui a du talent dans le mode ‘défensif braveheart’ du mondial. Il est totalement incompétent pour faire le jeu, dominer et surtout être efficace.
— Fadel (@fadelabdellaoui) March 26, 2024
Salam, regragui est un sélectionneur très limité techniquement. Au revoir
— BigBen (@_BigBen__) March 26, 2024
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