Le Groupe scolaire de Bourgogne ferme son établissement sans préavis
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La fermeture soudaine du Groupe scolaire de Bourgogne, annoncée sans préavis, a plongé plus de 600 élèves et leurs familles dans une situation critique. Cette décision, attribuée à des problèmes juridiques signalés dès le début de l’année scolaire, illustre les failles dans la régulation des établissements privés au Maroc.
Les conséquences de cette fermeture sont lourdes. En plus de devoir trouver une nouvelle école en plein milieu de l’année, les élèves ne peuvent obtenir leurs relevés de notes. Cela complique considérablement toute tentative d’inscription ailleurs.
Les parents, déjà éprouvés par cette situation, dénoncent également la perte des frais de scolarité, souvent réglés pour l’année entière, sans espoir de remboursement. Cette absence de recours aggrave le sentiment de désarroi et d’injustice parmi les familles concernées.
Attika Jabrou interpelle le ministre de l’Éducation nationale
La députée Attika Jabrou, membre de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a rapidement pris position. Dans une question écrite adressée au ministre de l’Éducation nationale, elle a mis en lumière les carences dans la supervision des écoles privées. Elle a également demandé la réouverture temporaire de l’établissement afin que les élèves puissent terminer leur année scolaire dans des conditions acceptables.
Cette intervention met en évidence un problème plus large : l’absence de mécanismes d’urgence pour protéger les élèves en cas de défaillance d’une école privée. Les familles, qui investissent dans ce type d’établissement pour pallier les lacunes du système public, se retrouvent sans garanties face à de telles situations.
Ce cas pourrait bien devenir le catalyseur d’un débat national sur la gouvernance du secteur éducatif privé au Maroc. Une surveillance renforcée, une transparence accrue et des mécanismes de protection pour les élèves sont autant de réformes nécessaires pour éviter qu’une telle crise ne se reproduise.
En attendant, l’urgence reste d’apporter des solutions concrètes aux familles et de garantir aux élèves l’accès à leurs relevés de notes pour poursuivre leurs études.
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