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Lors des prochaines assemblées du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (BM) à Marrakech en octobre, l’Afrique sera au centre des préoccupations, en parallèle avec la relance de l’économie mondiale. C’est ce qu’a fait savoir la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, dans une interview accordée à CNN.
En citant les enjeux majeurs de cet événement réunissant des décideurs financiers, des personnalités politiques, des acteurs du secteur privé et de la société civile, la patronne de l’institution financière basée à Washington anticipe une forte attention portée sur l’Afrique lors de ces assemblées, elle qui espère développer une vision commune pour stimuler l’économie mondiale. Selon elle, ces réunions de cette envergure ont pour objectif de faire face aux défis à court et à long terme d’une croissance lente et d’un monde fragmenté.
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Les jeunes Africains, espoir du continent
La cheffe du FMI a également mis en exergue l’importance de créer un élan mondial similaire à celui qui a permis de surmonter la crise due à la pandémie de la Covid-19. Et ce, en profitant de l’opportunité que représente la jeunesse africaine pour le continent et le reste du monde. Elle a aussi insisté sur la nécessité de se concentrer sur les marchés émergents et les économies en développement.
Dans sa déclaration, Kristalina Georgieva n’a pas manqué d’aborder les défis économiques auxquels sont confrontés les pays à faible revenu. Elle a évoqué des problèmes tels que la contraction des marges budgétaires causée par les répercussions de la pandémie de la Covid-19, les niveaux élevés d’endettement et les taux d’intérêt élevés. Pour elle, la réduction de l’inflation revêt une importance cruciale à l’échelle mondiale à court terme, car cela ouvrirait la voie à une baisse des taux d’intérêt.
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