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Dans la nuit de dimanche à lundi, un événement d’une importance capitale s’est déroulé sur les plages de Sidi Mohamed Lahmer, dans la province de Kénitra, au Maroc. Des sacs contenant une quantité impressionnante de 90 kilogrammes de cocaïne ont été découverts, suscitant une réaction immédiate et coordonnée des autorités locales et des forces de sécurité. Cette trouvaille spectaculaire a été rapportée par Assabah dans son édition du jeudi 4 avril, plongeant la région dans une atmosphère d’urgence et de vigilance accrue.
Selon les premières informations, c’est une unité des Forces armées royales (FAR) qui a été alertée de la présence de sacs suspects sur le littoral. Ces sacs, rejetés par la mer à la suite des tempêtes qui ont récemment frappé la région, ont immédiatement éveillé les soupçons des autorités. Une équipe de la gendarmerie locale s’est rapidement rendue sur place pour sécuriser la zone et procéder à la saisie des sacs de cocaïne.
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Sous les ordres des commandants régionaux et locaux, les forces de sécurité sont restées en alerte, anticipant la possibilité de découvrir d’autres cargaisons rejetées par la mer. La quantité impressionnante de drogue saisie a été acheminée vers la brigade de la gendarmerie locale, où elle a été minutieusement pesée avant d’être remise aux autorités douanières de la province de Kénitra. Des échantillons ont également été prélevés et envoyés au laboratoire de recherche et d’analyse relevant du haut commandement de la gendarmerie royale pour une identification précise de la substance.
Origine inconnue
L’enquête préliminaire menée par la police judiciaire suggère que les sacs de cocaïne ont été rejetés par la mer en raison de la violence des vents ayant balayé plusieurs régions du pays, notamment le nord du Royaume. Cette découverte suscite de nombreuses questions quant à l’origine de la drogue et aux circonstances de son arrivée sur les côtes marocaines.
Les autorités restent sur le qui-vive, conscientes que cette saisie pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. Une unité des FAR est spécialement chargée de surveiller le littoral entre Moulay Bousselham et Sidi Taibi, dans la province de Kénitra, en étroite collaboration avec les unités de la gendarmerie. Selon des sources locales, il est envisageable que les sacs de cocaïne proviennent d’un navire échoué en haute mer, la drogue étant restée submergée jusqu’à être charriée vers les plages par les tempêtes dévastatrices.
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