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Les adouls ne sont pas près de stopper leur grève. Si elle était initialement prévue du 8 au 14 avril, elle a été repoussée au 15 avril en raison des vacances d’Aïd El-Fitr. Cette action se prolongera pendant quinze jours, du 15 au 28 avril, et sera accompagnée de deux sit-ins devant le siège du ministère de la Justice à Rabat.
Les adouls cherchent ainsi à faire valoir leurs droits professionnels, notamment en ce qui concerne l’authentification et la documentation des actes adoulaires, essentiels dans les affaires liées au Code de la famille.
Selon le journal Al Akhbar, le mécontentement des adouls découle en partie d’une déclaration du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, faite devant la commission de la Justice, de la législation et des droits de l’Homme à la chambre des représentants. Lors de cette réunion, il avait annoncé que son département était disposé à accorder aux adouls le droit de recevoir des consignations. Cette annonce, loin d’apaiser les tensions, a été perçue comme une provocation supplémentaire par les adouls, exacerbant ainsi les tensions entre les deux parties.
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Les grévistes dénoncent également le manque de communication et de dialogue de la part du ministère de la Justice. Ils estiment que ce dernier n’a pas suffisamment pris en compte leurs revendications et n’a pas ouvert de canaux de discussion pour résoudre les problèmes professionnels auxquels ils sont confrontés. Cette situation a conduit à plusieurs tensions et à l’annonce d’une grève prolongée, ainsi qu’à l’organisation de sit-ins devant le siège du ministère.
Ces actions de protestation visent à attirer l’attention sur les préoccupations des adouls et à faire pression sur les autorités pour obtenir des réponses à leurs revendications. En paralysant l’authentification et la documentation des actes adoulaires, les adouls espèrent démontrer l’importance de leur rôle dans le système juridique et mettre en lumière les défis auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leur profession.
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