Fès navigue entre renaissance culturelle et spirituelle
Photo de famille lors de la conférence de presse des organisateurs du festival des musiques sacrées du monde© Lebrief / Ayoub Jouadi
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C’est dans une ambiance de convivialité que les organisateurs du Festival des musiques sacrées du monde de Fès ont fait face à la presse. À cette occasion, le président de la fondation Esprit de Fès, Abderrafie Zouiten, a affirmé que ce festival s’inscrit dans la vision éclairée du roi Mohammed VI, qui accorde à la culture une place centrale pour le développement du Royaume.
Selon lui, le Festival des musiques sacrées promeut les valeurs de tolérance, d’ouverture et de dialogue entre les cultures et les religions. Abderrafie Zouiten explique que le thème de la « Renaissance » a été retenu pour symboliser un renouveau culturel profond au Maroc. Il a souligné la dynamique actuelle portée par de nombreux projets structurants comme la rénovation des médinas, notamment celle de Fès, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou encore la réhabilitation de sites historiques à travers le pays. Il a également mis en avant la création de musées aux thématiques variées, témoignant de la vitalité du paysage culturel marocain.
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La dimension africaine du festival n’est pas en reste, avec la participation de jeunes artistes venus de plusieurs pays du continent, notamment du Burundi, du Ghana, du Sénégal, du Mali et de la Côte d’Ivoire, porteurs de traditions sacrées et millénaires. Pour Abderrafie Zouiten, cette richesse culturelle africaine constitue un véritable patrimoine à valoriser.
Le choix du thème de la renaissance retrace un lien symbolique qu’entretiennent la ville de Florence et celle de Fès. Il faut rappeler qu’en 1961, sous l’égide du roi feu Hassan II, le jumelage entre ces villes a été scellé. Mais au-delà de cet aspect, l’Italie a été le berceau du mouvement humaniste au XVIe siècle, ce qui donne à cette 28e édition une saveur unique, teintée d’histoire.
Pour rappel, depuis sa création en 1994, le Festival des musiques sacrées du monde, placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, reste un espace de dialogue spirituel et culturel, porteur d’un message de paix et de coexistence.
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