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À la majorité des voix, la Chambre des représentants a adopté le projet de loi n° 83.21 relatif à la création des entreprises régionales multi-services (SRM). 154 élus ont voté pour le texte, 21 s’y sont opposés et 16 se sont abstenus.
Il s’agit d’un texte qui répond à un ensemble de contraintes dont pâtit le secteur de distribution de l’eau potable, de l’électricité et de l’assainissement liquide. Il vise à mettre en place un dispositif de gestion adéquat sous forme de sociétés régionales multi-services qui constituent un cadre institutionnel de mutualisation des efforts de toutes les parties prenantes en vue de tirer vers le haut le niveau de gestion de ces services vitaux.
Lors de la présentation de ce texte de loi, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué que les opérations de suivi et d’évaluation ont montré que la performance du secteur de l’eau et de l’électricité est confrontée à une série de problèmes dans le cadre des expériences de gestion en cours.
Lire aussi : Sociétés régionales multi-services : le projet de loi adopté par la Chambre des conseillers
«Les acteurs actuels ont du mal à accompagner le développement de la demande des services d’eau, d’assainissement et d’électricité d’autant plus que les difficultés empêchent un équilibre dans la répartition de ces services au niveau territorial, notamment dans le monde rural», a-t-il expliqué, soulignant que cette réforme, qui sera mise en œuvre progressivement, permettra d’accompagner la régionalisation avancée par la création de sociétés au niveau de chaque région, ce qui permettra d’assurer la convergence de l’intervention des acteurs dans le domaine de la distribution des services publics.
Il est aussi question d’assurer un cadre de gestion approprié permettant de garantir l’efficience des investissements publics, la complémentarité entre les circuits de distribution ainsi que la coordination entre les différents intervenants. D’après Laftit, les études menées ont mis en évidence la nécessité de réaliser d’importants investissements publics.
«Les approches d’investissement et de gestion adoptées à ce jour ne permettraient pas de répondre efficacement aux besoins du secteur, compte tenu du manque de coordination et de l’enchevêtrement des réseaux d’intervention, ce qui entraîne des investissements injustifiés et d’une efficacité limitée», a-t-il conclu.
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