Affiche des grandes finales du projet Madrastna du 26 au 28 mai © DR
La scène artistique scolaire s’apprête à vibrer au rythme de la créativité juvénile, alors que Casablanca accueillera les grandes finales nationales du projet Madrastna, du 26 au 28 mai. Porté par la Fondation Ali Zaoua, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ce programme novateur place l’art au cœur de l’éducation en offrant aux collégiens un parcours artistique alliant cinéma et improvisation théâtrale.
Après une phase régionale intense, qui s’est déroulée dans les 12 régions du Royaume, les équipes finalistes, issues de plus de 250 établissements pionniers, se réuniront dans la métropole pour faire rayonner leur talent.
Le coup d’envoi sera donné le 26 mai avec la finale du programme Cinéma en classe, organisée au cinéma Pathé. Les jeunes réalisateurs en herbe y présenteront leurs courts-métrages lors d’une projection publique, suivie d’une cérémonie de remise de prix. Un jury d’exception, présidé par le réalisateur Nabil Ayouch et composé de figures reconnues du 7e art telles que Samia Akariou, Ismail Farroukhi, Saïd Mezouari et Majid Sadati, départagera les créations.
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Les 27 et 28 mai, place à l’improvisation théâtrale au complexe culturel Moulay Rachid, où les collégiens finalistes s’affronteront lors de matchs inspirés de la ligue Nojoum d’improvisation théâtrale de la fondation Ali Zaoua. Encadrées tout au long de l’année scolaire dans le cadre d’activités parascolaires, ces joutes mettront en lumière des talents prometteurs, évalués par un jury de professionnels de la scène.
Le projet Madrastna se distingue par son approche pédagogique, citoyenne et inclusive. Il propose deux modules : un parcours cinéma, axé sur l’analyse d’images, la narration et la réalisation, et un volet théâtre, visant à développer l’expression orale, la spontanéité et l’esprit d’équipe. L’objectif est de renforcer chez les jeunes la confiance en soi, l’imagination et le sens critique.
«Le projet Madrastna montre que l’école peut aussi être un lieu d’épanouissement et d’expression artistique. C’est bien plus qu’un projet culturel, c’est un acte citoyen», souligne Sophia Akhmisse, directrice exécutive de la fondation Ali Zaoua.
Depuis septembre, ce programme a touché 300 collèges à travers le pays, avec quatre modules de formation dispensés. Les finales nationales viennent clore une aventure collective qui a mobilisé des milliers d’élèves ainsi que de nombreux professionnels du secteur artistique et éducatif.
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