Covid-19 : quelles différences entre les vaccins ?

A
A
A
A
L’arrivée du vaccin du laboratoire Sinopharm au Maroc n’est plus qu’une question de temps. En effet, le Royaume n’attend plus que l’autorisation du vaccin en Chine (demande d’autorisation faite le 25 novembre) avant de recevoir les premiers lots du vaccin etfixer une date pour le lancement officiel de la campagne de vaccination. Mais quelles sont les caractéristiques de ce vaccin chinoiset quels sont ses points de divergence avec les différents vaccins fabriqués par les autres laboratoires mondiaux ?
Les vaccins chinois, des vaccins inactivés
Les vaccins chinois se basent sur des techniques dites de virus inactivé. C’est une des plus vieilles techniques vaccinales existantes. Elle consiste à prendre un bout du virus, le rendre inoffensif puisl’injecter dans le corps du patient pour que son système immunitaire développe une réponse appropriée. Les vaccins inactivés sont exempts de tout risque infectieux. Aujourd’hui, 4 virus chinois sont dans l’étape III des tests, cette dernière étape du processus consiste à examiner la molécule sur le plus de volontaires possible avant son approbation et sa distribution.
Pfizer-Modern a: vaccins à ARN
Efficaces à 95% selon ces laboratoires, les vaccins de Pfizer et de Moderna utilisent la technique de l’ARN messager, ou acide ribonucléique (ARN). Cette technique dont les caractéristiques immunogènes n’ont été découvertes que dans les années 90 n’a à ce jour jamais été commercialisée pour un usage humain, elle a seulement été testée sur les animaux, les porcs précisément.
Le principe général de ce vaccin est d’entraîner le système immunitaire à reconnaître les agents infectieux, dans des conditions inoffensives. En cas d’infection ultérieure, l’organisme est alors prêt à réagir immédiatement, empêchant la survenue de la maladie. Levaccin de Moderna contre la Covid-19 a produit des anticorps persistant 90 jours après la vaccination, mais la durée de protection est sans doute plus longuepuisqu’il s’agit des premières données sur une période de plusieurs mois, validées indépendamment par une revue scientifique.
Rappelons que le Royaume-Uni a donné cette semaine son autorisation pour l’utilisation massive du vaccin Pfizer-BioNtech. C’est d’ailleurs le premier pays au monde à autoriser ce vaccin.
Astrazeneca, Johnson & Johnson, Spoutnik : des virus modifiés pour être atténués
Ces laboratoires développent des virus modifiés appelés également des virus recombinants. Pour la Covid-19, ce sont des adénoviruset le virus de la rougeole qui ont été utilisés. Ils servent en quelque sorte de « cheval de Troie » pour coder le spicule du SARS-CoV-2, souligne le site online de France 3. La même source indique que AstraZeneca utilise un adénovirusde chimpanzé tandis que le vaccin de Johnson & Johnson utilise un adénovirus humain.
Le point commun entre les différents vaccins est qu’à priori, ilsne représentent pas un grand danger pour leurs utilisateurs. En effet, durant la phase test, aucun effetsecondaire n’a été détecté chez les personnes bénévoles à part une légère fièvre et des rougeurs temporaires sur le lieu d’injection.
Le Maroc a fait son choix et espère pouvoir démarrer sa campagne avant la fin de l’année. L’objectifétant de vacciner la totalité de la population avant mi-2021 pour voir enfin lavie revenir progressivementà son cours normal.
Société - Organisé les 14 et 15 novembre, l’événement avait pour thème : « Maladies infectieuses : réalisations et défis ».
Rédaction LeBrief - 16 novembre 2025Société - Arrestation à Marrakech de 5 ressortissants étrangers impliqués dans un réseau criminel spécialisé dans le piratage d’applications de paris en ligne.
Rédaction LeBrief - 15 novembre 2025Société - Plusieurs barrages à travers le Maroc ont connu une hausse de leurs volumes, confirmant l’impact direct des pluies sur les réserves d’eau.
Rédaction LeBrief - 14 novembre 2025Société - Reconnu par l’OMS comme pays maîtrisant l’hépatite B, le Maroc franchit une étape sanitaire majeure, fruit d’efforts soutenus en prévention, dépistage et prise en charge.
Hajar Toufik - 14 novembre 2025Société - Entre 2002 et 2022, la criminalité au Maroc s’est intensifiée et diversifiée : violence, fraude, corruption et nouvelles formes de délinquance numérique.
Hajar Toufik - 14 novembre 2025Société - La FST Fès se distingue au Caire lors de la YEC 2025, récompensée pour son engagement en faveur du développement durable.
Mouna Aghlal - 14 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025