Exécution de la peine de mort : le dossier revient sur le devant de la scène

A
A
A
A
Le Maroc doit-il abolir la peine de mort ? Cette question est revenue à l’ordre du jour le week-end dernier à Tanger après la mort du petit Adnane (11 ans). Le petit garçon a été violé puis retrouvé mort par la police judiciaire de la ville du Détroit. Un événement qui a profondément ému et choqué la toile. «Faire preuve d’humanisme ne veut pas dire faire preuve de laxisme envers les criminels. Tous ceux qui sont contre la peine de mort n’ont surement jamais été endeuillés par la perte d’un des leurs. Ils n’ont jamais subi l’atrocité de voir leur propre chair se faire violer et se faire assassiner pour le plaisir d’un monstre. La compassion devrait être pour les victimes et non pour les criminels», peut-on lire dans un commentaire sur Facebook. Un avis partagé par plusieurs centaines de milliers de Marocains. Une pétition avait été lancée sur internet et appelle à l’exécution du tueur de Adnane. Une pétition qui a été signéeprès de 170000 fois.
Un amendement au projet du Codepénaldemandé
À la suite de cet événement tragique, plusieurs internautes ont appelé à introduire des amendements au projet du Code pénaldont le Parlement est saisi afin de prévoir l’application de la peine de mort pour les crimes de viol, en particulier ceux associés à un meurtre avec préméditation, rapporte Hespress FR. Malgré des peines prononcées par les juges, le Maroc n’a plus exécuté de peinede mort depuis 1993. D’après le quotidien Les Inspirations Éco de ce mardi 15 septembre 2020, le nombre de condamnés à mort dans les prisons est de 72 personnes, dont une femme.
Le mouvement national et le Conseil national des droits de l’Homme appellent à la suppression de cette peine dans la législation. Ils estiment que cette dernière «n’est plus acceptée par l’évolution civilisationnelle de l’humanité».
SelonLes Inspirations Éco,Le Maroc n’a pas voté en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un moratoire sur la suspension de l’exécution de la peine de mort. Il n’a également pas adhéré au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Une position « naturelle » du royaume puisqu’un vote « pour »seraitincompatible avec le Codepénalactuel.Il faut donc modifier la loi avant de pouvoir voter librement.
Une expérience qui n’a pas porté ses fruits aux USA
Dans leur position, les militants pour les droits de l’Homme se référant aux expériences des différents pays dans ce domaine. En effet, ces activistes estiment qu’il n’a pas été prouvé, à ce jour, que la mise en œuvre de la peine de mort ait réduit les crimes de viol d’enfants. L’exemple des USA est cité où les crimes liés à la pédophilie restent sur une courbe ascendante. Ils estiment néanmoins que les tribunaux doivent montrer plus de fermeté et d’autorité dans la condamnation de ces actes, puisque la probabilité de récidive sera toujours existante.
Rappelons qu’à fin 2019, 106 pays ont aboli la peine de mort en droit pour tous les délits, d’après les chiffres de l’Observatoire marocain des prisons (OMP) et 142 pays ont aboli la peine de mort en droit où ne l’avaient pas appliquée dans la pratique. Néanmoins, 56 pays continuent de suivre les principes de leur législation et appliquent cette peine.
Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Le Procureur général dément les rumeurs de mariage par la Fatiha à Kénitra, clarifiant la situation avec rigueur.
Mouna Aghlal - 19 novembre 2025Société - Un nouveau-né en détresse respiratoire évacué en urgence par avion médicalisé vers Rabat. Intervention rapide et sécurisée.
Mouna Aghlal - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025