Le programme Intelaka en quête de renouveau

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Intelaka, le programme de soutien aux entrepreneurs et aux très petites et moyennes entreprises (TPME), lancé sous instructions royales, étaiten marche et il avait tout pour plaire et attirer les investissements. À commencer par des crédits plafonnés à 1,2 million de dirhams, un taux d’intérêt de 2% en milieu urbain et 1,75% en milieu rural, pas de garanties exigées, des frais de dossiers gratuits… etc. Selon Médias 24, en deux mois (février et mars) 4400 crédits et 620 MDH ont été accordés, ce qui donne un crédit moyen par emprunteur d’un peu plus de 140.000 DH. Sauf que la pandémie de la Covid-19 est passée par là et a freiné ce programme éclipsé par les produits de relance garantis par l’Etat. Mais que les jeunes diplômés, les auto-entrepreneurs, les micro-entreprises et les TPE se rassurent. Inteleka est toujours en vigueur chez les différentes banques de la place.
Damane Intelak
Ce produit de la CCG permet de garantir gratuitement et à hauteur de 80% un créditd’investissementcontracté auprès de sa banque.Il est applicable à tous les secteurs d’activités (hormis la promotion immobilière) jusqu’à 1,2 million de dirhams à un taux de 2% sans frais de dossier. Il s’adresse auxauto-entrepreneurs, aux jeunes diplômés, aux Micros et très petites entreprises, au secteur informel, ayant moins de 5 ans d’activité, et aux petites entreprises exportatrices vers l’Afrique.
Objets de financement :
Investissement relatif aux projets de création et d’extension (acquisition de local,de matériel et d’outillage professionnel ou agricole, fixe ou roulant, à l’état neuf ou d’occasion, fonds de commerce, pas de porte, brevets, constructions, etc…);90% du coût du programme d’investissement portant sur le matériel neuf ; et 50% sur le matériel d’occasion?.
Remboursement :
En fonction du cycle d’exploitation de l’entreprise : mensuel, trimestriel, semestriel, annuel.Durée de remboursement :
Jusqu’à 84 mois avec un différé pouvant atteindre 24 mois.
Damane Intelak Al Mousstatmir Al Qaraoui
Identique au premier produit, il est destiné à la garantie des crédits d’investissement et des crédits à court terme, plafonnés à 1,2 million de dirhams. Il bénéficiera essentiellement au financement du secteur agricole et aux projets réalisés en milieu rural. Le taux de crédit applicable passe alors à 1,75%.
Start TPE
En parallèle de l’attribution d’un de ces 2 produits garantie par la CCG, l’offre « Start-TPE » est accordée aux entreprises dont le dossier Intelak ne dépasse pas les 300 000 dirhams.Il s’agit d’une ligne de financement destinée à assumer un besoin en fonds de roulement plafonnée à 20% du crédit Intelak réalisé (50 000 dirhams maximums toutefois). Sans garanties exigées, ce financement s’opère avec un taux d’intérêt de 0% et est remboursable in fine après un délaide 5 ans.
? Il faut être bénéficiaire en premier lieu d’un crédit de financement « Intelak » de moins de 300 000 dhs pour en bénéficier.
Les banques seront accompagnées dans ce programme par Bank Al Maghrib et le fonds Hassan II pour le développement économique, qui proposent des taux de refinancement respectifs de 1,25% et 0%.
«L’idée est de donner l’oxygène à la toute petite entreprise qui se crée, sachant que le remboursement se fera sur 5 ans, une fois l’entreprise aura dépassé la période des difficultés et en cas de succès», déclare Hicham Zanati Serghini, DG de la CCG.
Selon Aujoud’hui le Maroc, la CGEM est aussi prête à mettre la main àla pâte et donner un coup de pouce à cette initiative royale. Le patronat a lancé l’offre « Première commande », qui consiste en l’accompagnement des entreprises pour réaliser leurs premières ventes jusqu’à un montantde 50 000 dirhams. Il s’agit ainsi d’un ordre d’achat plafonné à 50 000 dirhams avec 30% d’acompte et un paiement cash à la livraison.
Obtenir un crédit « Intelak »
Ces offres ciblent donc les auto-entrepreneurs, le secteur agricole, les jeunes diplômés, les Micros et très petites entreprises, le secteur informel et les petites entreprises exportatrices vers l’Afrique, ayant une activité inférieure à 5 ans (sauf les entreprises exportant vers l’Afrique).
Pour bénéficier de ce programme, l’entrepreneur peut se retrouver dans l’une desdeuxsituations suivantes :
? Activité de l’entreprise >= 1 an : Il faudra présenter un bilan d’activité ainsi qu’un plan de financement du matériel à acquérir. Suivant les résultats affichés, il est possible que la banque exige l’ajout au dossier d’un prévisionnel d’activité.
? Activité de l’entreprise < 1 an :Il faudra pour cela présenterun business plan argumenté contenant une présentation du projet et des intervenants, un plan d’investissement, un plan de trésorerie et un compte de résultat prévisionnel. La banque pourra demander d’autres pièces justificatives si elle le juge nécessaire.
Par ailleurs, les banques permettent également d’obtenir des »facilités de caisse » garanties par la CCG. Cette procédure implique la présentation d’un dossier classique à la banque, au taux d’intérêt usuel, mais sans lacontrepartie exigée habituellement par l’établissement de crédit(caution personnelle ouune hypothèque sur bien ou sur fond de commerce).
Remédier à un besoin urgent en création d’emplois
Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, avait déclaré que le programme intégré d’appui au financement des entreprises a pour objectifla création chaque année de 27 000 nouveaux postes d’emploi et l’accompagnement de 13 500 entreprises supplémentaires. C’est tout le mal que l’on souhaite à l’économie nationale surtout en cette période difficile à cause d’une pandémie qui a tout chamboulé sur son passage.
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