Tout un pays y a cru. Samedi soir, au stade olympique de Rabat, les Lionnes de l’Atlas ont mené 2-0 face au Nigeria en finale de la CAN féminine. Une première mi-temps presque parfaite, pleine d’envie, de combinaisons bien senties et de courage. Le public chantait, les drapeaux flottaient, on se prenait déjà à rêver d’un premier titre continental. Mais le foot, c’est aussi ça : cruel et surtout imprévisible. Et au coup de sifflet final, c’est le Nigeria qui levait les bras. Score final : 3-2. Cauchemar.
Comment en est-on arrivé là ? Les Nigérianes sont revenues des vestiaires avec un autre visage. Plus agressives, plus organisées, plus calmes aussi. De leur côté, les Marocaines ont reculé, souffert, perdu le fil. Les minutes ont passé, la pression est montée, et l’avance s’est envolée. Un but, puis un autre, et enfin le coup de massue. En l’espace d’une demi-heure, tout s’est écroulé. Le scénario le plus redouté s’est produit : une remontada qui fait mal. Très mal.
C’est une claque. Pas seulement une défaite sur le terrain, mais une fin brutale pour une génération en or. Comme Ghizlane Chebbak, la capitaine, la guerrière, qui va sans doute tirer sa révérence à 34 ans. Celle qui a porté cette équipe pendant des années s’en va sans couronne. Et elle n’est pas la seule. Cette finale était aussi celle d’un adieu en silence pour plusieurs cadres.
Les regrets sont immenses. Deux finales perdues de suite, à domicile. Et cette sensation tenace d’être passée tout près. Trop près. On ne peut s’empêcher de penser que le Maroc méritait mieux. Mais dans le football, il ne suffit pas de dominer une mi-temps. Il faut tenir 90 minutes, voire plus s’il le faut.
Désormais, il est temps de penser à l’avenir, à la relève. Or, le défi est de taille. Le championnat féminin national est encore trop faible pour porter une équipe compétitive au plus haut niveau. Il faudra donc construire en profondeur, et ne surtout pas se contenter des exploits passés.
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