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Une enquête de Bloomberg révèle que les employés d’Amazon écoutent régulièrement des enregistrements dans le cadre du processus de développement de nouveaux services.
Techniquement, les utilisateurs ont donné l’autorisation à Amazon de procéder à la vérification humaine : la société indique clairement sur son site qu’elle utilise les données «pour former nos systèmes de reconnaissance de la parole et de compréhension du langage naturel», et donne aux utilisateurs la possibilité de se désengager. Mais la société ne dit pas explicitement que cette procédure impliquera que des salariés humains de plusieurs nationalités sont amenés à écouter les conversations.
Alexa n’est pas le seul service d’IA à utiliser cette approche. C’est également le cas chez Google et Apple, qui disposent de leurs propres assistants virtuels Google Assistant et Siri. La fusion de l’organique et du numérique est courante dans le secteur, soit pour former les services à la fourniture de nouvelles fonctionnalités, soit pour combler en secret des lacunes sans que cela soit révélé aux utilisateurs.
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