Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le secteur de la construction, y compris la promotion immobilière, a été l’un des plus durement touchés par la crise provoquée par le coronavirus. Et pour cause, tout l’écosystème était quasiment en l’arrêt entre mars et juin à cause du confinement. Depuis la levée des restrictions, la situation n’évolue pas vraiment au rythme souhaité par les opérateurs. Le secteur du BTP continue de pâtir de la baisse des mises en chantier et de la faible demande adressée à l’immobilier résidentiel, note le HCP. Selon les derniers chiffres disponibles, les ventes de ciments ont chuté de près de 13% en septembre en glissement annuel après un décrochage de 16% en août.
Les chiffres de la crise
Les performances des entreprises cotées évoluant dans ces secteurs illustrent bien la conjoncture délicate. Les entreprises de matériaux de construction ont vu leurs chiffres d’affaires baissés de 21,9%, dont un repli de 18% des cimentiers. Leurs bénéfices ont dévissé de 58% et de 63% pour l’ensemble des branches d’activité. L’ampleur de la chute est à atténuer par l’impact des dons au fonds Covid qui ont pesé sur les performances de nombreuses entreprises. Cela étant, les groupes immobiliers, eux, ont terminé le premier semestre sur une perte de 107 millions de DH. Le chiffre d’affaires sectoriel s’est effondré de 57%.
La demande en panne
L’incertitude entourant l’évolution de la situation sanitaire reste une menace permanente pour ce secteur dépendant de la confiance des ménages. Les dépenses de consommation de ces derniers sont toujours en baisse, mais elle est moins forte qu’au deuxième trimestre. Par contre, les craintes liées à la hausse du chômage vont affecter les décisions d’investissements lourds comme, par exemple, l’achat d’un logement. Les groupes immobiliers espèrent une baisse des taux d’intérêt pour stimuler l’achat et soutenir la reprise dans le secteur.
Temps de lecture : 2 minutes
Trafic aérien : plus de 6.873.487 passagers au premier trimestre 2024 (ONDA)Les aéroports du Maroc ont réalisé une hausse de 14 % au premier trimestre de l'année 2024 par rapport à l'année passée. Soit un volume de t… |
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |
SIAM 2024 : pour faire face au changement climatique, le Maroc pourra compter sur l’aide européenneL’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE … |
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |