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En cas d’uneseconde vague pandémique, le Maroc n’écarte pas la menace d’un éventuel reconfinement, espérant contenir ce rebond. Alors que les impacts psychologiques du premier confinement, qui était une rupturesoudaine et inattendue, n’ont pas encore été complètement évalués, une étude de l’Institut marocain d’analyse des politiques (MIPA) a révélé que 53% dessondés ne sont pas préparés pour une mesure similaire. De plus, seulement un tiers des répondants estimentque les citoyens adhéreront aux normes de sécurité et de prévention pour coexister avec le virus pendant une période plus longue, tandis que 2% se disent sûrs que les citoyens se conformeront à cette mesure, relate Hespress Ar.
Par ailleurs, l’étude du MIPA ressort que le nombre des Marocains qui suivent l’évolution de la situation épidémiologique a baissé entre mars et juillet 2020, passant de 11% à 48%. En ce qui concerne le rôle des médias publics dans la communication sur la propagation du nouveau coronavirus, l’indice de satisfaction est passé de 66% en mars à 70% en juillet. De plus, le niveau de confiance dans la capacité du gouvernement à gérer cette pandémie est globalement resté stable, avec une légère tendance à la hausse, passant de 58% en mars à 61% en juillet. Le quotidien conclut en soulignant que «le MIPA rappelle que cette enquête a été menée avant la période de l’Aïd Al Adha qui a brouillé les pistes et changé plusieurs indicateurs».
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