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Coronavirus : la finance mondiale en panique

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Restées relativement insensibles au coronavirus jusqu’ici, les bourses mondiales sont prises de panique sur fond de propagation du virus hors de la Chine. Alors que l’économie mondiale sort d’une année où la croissance a été mauvaise, la relance pourrait prendre plus de temps que prévu. Aujourd’hui, les secteurs du tourisme, du luxe et l’aérien sont parmi les plus exposés à cette épidémie. Si le Maroc se protège contre le virus, des effets pourraient être ressentis si l’activité ralentit chez ses principaux partenaires économiques.

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Après le plongeon des bourses lundi, le Covid-19 reste la principale préoccupation sur les marchés. La propagation du virus hors de Chine, notamment en Italie et en Corée du Sud, inquiète.

Un impact sur la croissance mondiale

Alors que l’économie mondiale a réalisé l’une de ses plus faibles croissances en 2019 sur dix ans, la relance pourrait prendre plus de temps. Les déclarations de l’Organisation mondial de la santé (OMS) ces derniers jours ne sont pas très rassurantes, à moins qu’il y ait une mobilisation plus forte pour enrayer la propagation du virus. Selon les premières estimations du Fonds monétaire international (FMI), l’épidémie pourrait coûter 0,1 point de croissance en 2020.

Pour la Chine, deuxième économie de la planète, d’où est partie l’épidémie, tout ralentissement de l’activité aura des répercussions sur le reste du monde. Pour l’heure, le pays est crédité d’une croissance de 5,6%, soit 0,4 point de moins qu’anticipé en début d’année. Les secteurs du tourisme, du luxe et l’aérien sont parmi les plus exposés à l’épidémie du Coronavirus. Ce sont les valeurs de ces secteurs qui font plonger les bourses. À contrario, les cours des sociétés de biotechnologie affichent des progressions vertigineuses face à l’espoir du développement de vaccins.

Chaque pays sort en ce moment la calculette pour évaluer l’impact de l’épidémie. Le Maroc prend ses dispositions pour prévenir tout risque lié au virus, mais les répercussions chez ses partenaires ne seront pas sans effets pour le royaume.

Comme dans pareilles situations, les investisseurs se ruent sur les valeurs refuges, en l’occurrence les obligations allemandes ou encore l’or. Le métal jaune a pris 8,5% depuis le début de la crise sanitaire, rappelle Le Figaro. Les tensions géopolitiques, tout comme le Brexit, concourent à ce regain d’intérêt. Citigroup voit le cours de l’or au-dessus de 2000 dollars l’once d’ici deux ans. Une opportunité pour les investisseurs, qui serait pourtant synonyme de mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale.

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