Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / L’investissement international toujours en panne

L’investissement international toujours en panne

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Les tensions géopolitiques et commerciales et la montée du protectionnisme auront encore pesé sur l’investissement international. En 2019, et pour la quatrième année consécutive, les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé pour atteindre 1 394 milliards de dollars, a relevé la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Les tendances des IDE sont variées selon les régions. Les flux vers l’Afrique ont augmenté de 3% atteignant 49 milliards de dollars. Ceux en direction du Maroc ont dévissé de 45% après une année 2018 exceptionnelle.

Temps de lecture : 3 minutes

Pour la quatrième année consécutive les investissements directs étrangers ont reculé en 2019 pour atteindre 1 394 milliards de dollars a relevé la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) dans son rapport annuel sur les investissements directs étrangers (IDE). Les tensions géopolitiques et commerciales auront encore pesé. Mais, l’on semble entrevoir le bout du tunnel sur les dossiers Chine-USA et le Brexit. Par ailleurs, la montée du protectionnisme contribue à entraver l’investissement international.

Une situation hétérogène

Les tendances des IDE sont variées selon les régions. Les flux vers les pays développés ont baissé de 6% à 643 milliards de dollars alors que ceux ayant pris la direction des économies en développement sont demeurés stables à 695 milliards de DH. Seules l’Afrique et l’Amérique latine et Caraïbes étaient en hausse l’année dernière.

Cette année, l’Afrique a capté 49 milliards de dollars, en hausse de 3%. Le Maroc a accueilli 2 milliards de dollars d’investissements étrangers. Le flux net a dévissé de 45% sur un an. Cette chute des IDE est à relativiser dans la mesure où le Maroc a enregistré en 2018 une année record. Le flux net (recettes-dépenses) s’était établi à 3,5 milliards de dollars, un plus haut sur dix ans. Les recettes avoisinaient 5 milliards de dollars, grâce notamment à la transaction entre Saham Group et le sud-africain Sanlam. Ce dernier avait racheté l’activité assurance du groupe marocain.

Le Maroc en berne

Si l’année 2018 fut exceptionnelle, la cuvée 2019 est en revanche l’une des moins dynamiques sur les sept dernières années. Le bilan du Maroc a pesé sur la performance régionale puisque les IDE y ont baissé de 11 %. Cette contre-performance masque, une hausse de 5% à 8,5 milliards de dollars des capitaux attirés par l’Égypte. Après quelques années difficiles, le pays redevient attractif grâce notamment aux réformes qui y sont menées. En 2017, Attijariwafa bank y a investi plus de 500 millions de dollars en rachetant 100% de Barclays bank Egypt. En dehors du secteur pétrolier et gazier, les télécommunications, le tourisme ou encore l’immobilier bénéficient d’un afflux de capitaux.

Sur le reste du continent, les autres poids lourds que sont le Nigéria et l’Afrique du Sud continuent à rester attractifs aux yeux des investisseurs. La première économie africaine a attiré 3,4 milliards de dollars d’IDE alors que l’Afrique du Sud a drainé 5 milliards de dollars.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?

Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une …

Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logement

Le président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti…

Industrie X.0 : préparer le Maroc pour le futur de la technologie

Depuis la première révolution industrielle, où le charbon et la vapeur offraient un avantage compétitif, la technologie a constamment transf…

La SGMB sous le giron de Saham : «rien ne change pour le client»

Le 12 avril, le groupe Saham annonce l'acquisition de la Société générale marocaine des banques (SGMB), propriété du groupe français Société…

Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?

Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay…

HCP : une croissance solide face à une inflation en recul

Dans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa…

Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationale

Le communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution…

Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?

Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire