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L’Indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse de 3,1% au cours du mois de janvier 2022, comparé au même mois de l’année précédente. Ce sont les dernières statistiques fournies par le Haut-Commissariat au plan (HCP) concernant le coût de la vie au Maroc. Mais la réalité est que l’inflation est bien plus importante. Les ménages marocains n’arrivent plus à joindre les deux bouts. La flambée des prix de l’alimentation et des carburants a étéexacerbée par la guerre en Ukraine.
Pression sur le budget des ménages
De nombreux foyers sont en difficultés à cause de ce renchérissement des produits de base. Ce lundi, les prix des fruits et légumes sont toujours élevésdansla région Casablanca-Settat. Il faut débourser 8 DH pour un kilogramme d’oignons etentre 11 et 12 DH pour un kilo de tomates.
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Quant aux carburants, leurs prix à la pompe ont atteint des plus niveaux historiques.Ainsi, le prix du gasoil a dépassé 12 DHle litre tandis que l’essence coûte désormais plus de 14 DH/litre. Cette hausse des prix des carburants se répercute sur le coût du transport de toutes sortes de marchandises. En réponse aux revendications des transporteurs, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention directe aux transporteurs professionnels, pour atténuer les effets et limiter l’impact sur les tarifs du transport et les prix des marchandises.
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Mais ce n’est pas tout, des augmentations sont observées sur plusieurs produits alimentaires à cause de l’effet combiné sécheresse-conjoncture internationale. Les prix des légumineuses se sont envolés avec des hausses variant entre 10% et 20%.S’agissant des huiles végétales de table, le marché national des huiles alimentaires étantapprovisionné en quasi-totalité par les importations de l’huile brute est impacté directement par la hausse des prix à l’international. Il faut compter 5 à 7 DH de plus pour un litre d’huile végétale.
Comment limiter la casse pendant Ramadan ?
Conscient de la conjoncture difficile, le gouvernement a limité les exportations de tomates pour approvisionner convenablement le marché local et faire ainsi baisser les prix de ce produit phare très consommé pendant le mois de Ramadan. La semaine dernière, le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidéune réunion au sujet de la disponibilité et de l’approvisionnement en produits alimentaires à l’approche du mois de Ramadan. L’exécutif s’engage à assurer unsuivi très rapproché de la situation d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires ainsi que des contrôles accrusde la commercialisation et ducontrôle de leur qualité etpister et sanctionner tout comportement illicite ou opportuniste. Ainsi, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts avec le concours des départements concernés, s’assure du bon approvisionnement des marchés en produits alimentaires de forte consommation, notamment, les farines, les tomates, les dattes, les légumineuses sèches, les amandes, les oranges, l’huile, le lait, le beurre, le miel, la viande, les œufs, etc. Le ministère souligne toutefois que la vigilance reste maintenue pour certains produits, qui feront l’objet de contrôles, en termes de prix, par les autorités compétentes, en raison notamment de la persistance du déficit pluviométrique jusqu’à fin février, mais aussi en raison de la perturbation du marché international. Toutefois, le communiqué du gouvernement s’inscrit en porte-à-faux avec la réalité sur le marché puisqu’il parle de niveaux de prix comparables à ceux de l’année dernière.
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Beaucoup suggèrentque le gouvernement baisse les taxes pour aider ceux qui ont du mal à subvenir à leurs besoins vitaux. Le Maroc est désormais pris à la gorge par la hausse des prix des céréales et du pétrole due à la guerre en Ukraine, entre autres…
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