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Afin de réhabiliter les ponts et infrastructures menaçant ruine, le Conseil de la ville de Casablanca a décidé de lancer un plan d’envergure dont le coût global dépasse les 100 millions de DH (MDH).Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, l’état de délabrement desstructures concernées varie entre Léger, moyen, avancé et très grave. Le bureau d’études indépendant NOVEC a révélé dans un récent rapport que60% des ponts consacrés aux véhicules dans les différentes zones de la métropole nécessitent une intervention d’urgence, tandis que 12% ont besoin de réparationsetd’une modernisation de leurs équipements. Les 28% de ponts restants, dont la plupart sont des ponts piétonniers, ne demandent que de légères restaurations. Le diagnostic du Laboratoire Public d’Essais et d’Études (LPEE) a pour sa part été plus alarmant, soulignant l’état désastreux dans lequel se trouve la trémie de la mosquée Hassan II.
Ainsi, le nouveauprojet prévu par le Conseil de Casablanca concernera la réhabilitation de toutes les infrastructures insalubres ou se trouvant dans un état délabré. La première phase d’urgence de ce chantier a démarré en 2019 et devait se poursuivre pendant deux ans. La commune urbaine ainsi que la direction générale des collectivités locales se sont engagées à mobiliser 160 MDH. Une enveloppe budgétaire de 50MDHa ainsi été débloquée l’an dernier,alors que cette année c’est un total de 100 MDH qui sera dédié à ce programme.
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