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Majorité : le PAM et le Pl un pied dedans, des doutes sur l’USFP, l’UC et le MP

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Gros plan

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Alors que le PAM et le PI ont accepté ce week-end la proposition de faire partie du prochain gouvernement, certaines formations politiques telles que l’USFP, l’UC et le MP n’ont pas encore annoncé leur décision. Le second round des consultations qui démarre cette semaine s’annonce décisif.

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Quels partis composeront la prochaine formation gouvernementale ? À ce jour, deux partis ont officiellement annoncé rejoindre les rangs du chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, et de son parti Rassemblement national des indépendants (RNI). Il s’agit du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal (PI).

Vendredi, à l’issue de son Conseilnational, le PAM a approuvé la proposition d’Akhannouch. «Le PAM, après consultation et validation de la majorité des membres du Conseil national du parti, annonce avoir accepté la proposition du chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, d’intégrer la majorité gouvernementale», peut-on lire sur le communiqué du parti du tracteur.

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Le PAM assure aussi qu’il œuvrera “pour une participation efficace” au prochain gouvernement. Le Conseil a également chargé le secrétaire généraldu parti, Abdellatif Ouahbi, de poursuivre les consultations pour la formation du prochain exécutif l’appelant à participer personnellement dans le nouveau gouvernement.

Même son de cloche du côté du de l’Istiqlal. Après avoir voté pour une participation au prochain gouvernement, le Conseil national du PI a accordé les pleins pouvoirs au secrétaire général Nizar Baraka pour gérer les négociations relatives à la formation de la majorité.

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Durant le Conseil, Nizar Baraka a promis de défendre le programme du parti et ses valeurs durant les négociations. «Le Maroc a besoin d’un gouvernement réformateur et volontariste», a souligné Baraka devant lesmembres du Conseil national samedi dernier.

Après la déroute de 2016, l’Istiqlal, 3e force populaire du pays a obtenu des résultats satisfaisants lors des récentes élections du 8 septembre. Le parti de la balance a glané 81 sièges à la Chambre des représentants, 5.600 sièges communaux et 144 sièges régionaux.

L’USFP pose sesconditions

L’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’est dite favorable à l’idée de rejoindre la majorité, mais à certaines conditions. Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a déclaré à l’issue du Conseil national du parti de la rose tenu ce dimanche que l’USFP est d’accord pour rejoindre la majorité à condition de recevoir «une offre convenable et en phase avec l’ambition de former un cabinet solidaire, homogène et fort».

Par ailleurs, l’USFP a affiché sa «disposition de servir la patrie à partir de n’importe quelle position lui permettant d’accompagner la nouvelle étape». En résumé, la décision de rejoindre ou pas la majorité dépendra de la nature de l’offre qui sera présentée à l’USFP par le RNI.

Qu’en est-il pour l’UC et le MP ?

Le Chef du gouvernement désigné Aziz Akhannouch avait rencontré le lundi 13 septembre dernier, Mohand Laenser et Mohamed Sajid, les leaders respectifs des partis du Mouvement populaire (MP) et de l’Union constitutionnelle (UC).

Mohand Laenser avait souligné que cette rencontre a été une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le Chef du gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, Mohamed Sajid a affirmé que son parti est «disposé à apporter sa contribution en cette étape décisive».

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Deux déclarations porteuses d’espoir, mais depuis cette rencontre, c’est silence radio du côté de la direction de ces deux partis politiques. Contrairement aux autres formations politiques qui ont clarifié leurs positions, le destin de ces deux formations dans le prochain gouvernement semble tout de même incertain. Les deux partis entretiennent des relations solides avec le RNI, mais rien ne leur garantit une place dans la majorité.

Pour Abdelhamid Benkhattab, politologue et professeur de sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, la présence du MP et de l’UC dans le prochain gouvernement est quasi certaine. «Je l’ai toujours dit, le MP est un parti du gouvernement par excellence. Il fera partie de la coalition gouvernementale, ça, c’est sûr. Idem pour l’UC qui est un allié traditionnel du RNI. Voir ces deux partis au sein de la majorité ne serait pas une surprise», dit-il.

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Aziz Akhannouch voit-il cela du même œil, ou est-ce que les tractions du second round prévues cette semaine viendront apporter des surprises ? Affaire à suivre.

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