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Programme électoral 2021 du PJD : capitaliser sur les acquis

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Vainqueur des élections de 2011 et 2016, le Parti de la justice et du développement (PJD) espère pouvoir remporter une nouvelle fois les élections et boucler la boucle avec plus d’une décennie au pouvoir. Pour cela, le parti de la lampe se fixe comme objectif de renforcer le climat démocratique et politique et le cadre juridique et valoriser le capital humain. Tour d’horizon sur les objectifs tracés dans le programme électoral du parti.

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Le programme électoral du PJDporte plusieurs ambitions. Le parti de la lampe souhaite renforcer et poursuivre les réformes initiées par le gouvernement. Saad Dine El Otmani, secrétaire général du parti, a déclaré que son programme «vient consacrer les réformes engagées et auxquelles le parti a adhéré à travers de nombreux chantiers, en vue de développer les acquis». Il a indiqué que ce programme repose sur «un bilan gouvernemental honorable».

En ce qui concerne les projets à venir, le PJD souhaite renforcer le positionnement politique et stratégique du Maroc dans son environnement régional et international, renforcer le climat démocratique et politique et le cadre juridique du pays et renforcer la dignité du citoyen tout en valorisant lecapital humain. Le but est également d’élaborer une nouvelle génération de réformes pour l’égalité sociale et territoriale et réduire les disparités.

Afin d’atteindre ces grands objectifs, le PJD compte sur deux principaux leviers : le premier est de développer la gouvernance et poursuivre les réformes structurelles qui y sont liées. Le second porte sur l’appropriation des mécanismes et des outils de la transition numérique.

Réduire le taux chômage à moins de 9%

Le PJD porte pour ambition de créer 160.000 emplois par an et réduire le taux de chômage à moins de 9% contre 12,8% actuellement. Le parti souhaite également faire profiter 95% des Marocains de la couverture sociale d’ici à l’année 2026.

Le PJD s’engage également à améliorer le taux de couverture des personnes qui ont perdu leur emploi, pour atteindre 150.000 bénéficiaires durant les cinq prochaines années. Pour le taux de croissance, le PJD s’attend à ce que la moyenne se situe au-dessus de 4,5% et prévoit de hausser le nombre des sociétés, bénéficiant d’un accompagnement annuel, à 25.000 entreprises, au lieu de 15.000 actuellement.

Le programme électoral fait également mention de la relance économique, du développement de la gouvernance et de la poursuite des réformes structurantes y afférentes, en plus de l’appropriation des mécanismes de la transformation numérique et du perfectionnement de l’efficience énergétique.

Ce qui est prévu pour l’éducation et la santé

Mise à part la hausse prévue dans le budget de l’Éducation (+5% par an), le parti s’engage à créer 20.000 postes budgétaires annuellement pour le secteur, soit 100.000 postes sur 5 ans. Le PJD souligne que l’effort qui sera fourni devrait permettre d’améliorer le taux de scolarisation, dans les divers cycles de l’enseignement, pour le hisser à 100% en 2026.

Sur le plan de la santé, le PJD prévoit une hausse annuelle du budget de 6% et la création de 6.000 postes budgétaires pour renforcer les effectifs médicaux et paramédicaux.

Un déficit budgétaire à moins de 4%

Sur le plan fiscal, le PJD ambitionne de ramener le déficit budgétaire à moins de 4% et l’endettement du trésor àmoins de 70%. Ce programme a également pour objectif de porter les recettes des investissements directs à l’étranger (IDE) à 40 milliards de dirhams et le taux de couverture des importations par les exportations à 65%. Enfin, l’objectif également est d’atteindre des réserves de change qui assurent 7 mois d’importations.

Par ailleurs, le PJD souhaite améliorer davantage le classement du Maroc dans l’indice Doing business. Après la refonte du dispositif relatif aux Centres régionaux d’investissement (CRI), l’urgence, selon le PJD, est de procéder à la mise en place de la Charte d’investissement.

Le programme du PJD veut capitaliser sur la réussite de certains programmes tels que le statut d’autoentrepreneur ou celui de substitution des importations par des produits « made in Morocco ». L’objectif est de continuer à appeler les citoyens à «consommer marocain», mais selon Mustapha El Khalfi, membre du secrétariat général du PJD, «cela doit s’accompagner du renforcement des mesures de défense commerciale» et l’une des mesures urgentes porte sur «l’adoption des décrets d’application de la loi sur la défense commerciale», dit-il.

Le PJD propose également le renforcement de trois grandes stratégies sectorielles. La poursuite de la stratégie Génération Green, la stratégie des énergies renouvelables et celle de l’eau. Pour ce qui est des entreprises, le parti propose la mise en place d’un accompagnement au profit de 25.000 entreprises nouvellement créées, en plus de la poursuite du programme des autoentrepreneurs. L’objectif est d’atteindre 500.000 adhérents à ce statut contre 300.000 actuellement.

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