Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
![Marhaba 2022](https://files.lebrief.ma/uploads/2022/04/11201158/2022-04_6245928dbd932_operation_marhaba_2022_1-900x501.jpg)
Temps de lecture : 4 minutes
Le 10 août marque la Journée nationale du migrant. Cette année, le thème de cette célébration concerne la contribution des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au développement du Royaume. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a, de son côté, annoncé que cette occasion sera fêtée dans les différentes préfectures et provinces du pays. Objectif : rapprocher les MRE du Maroc lors de ces vacances estivales.
Selon Franck Iyanga, secrétaire général de l’Organisation démocratique des travailleurs immigrés au Maroc (ODT-I), la Journée nationale du migrant vise principalement à «honorer les MRE pour leur contribution au développement de leur pays». Il s’agit aussi d’une occasion pour assurer un bon séjour aux membres de la diaspora grâce à la mise en place de différents programmes d’été en leur faveur, dont «des colonies de vacances et des cours organisés en été».
Les contributions des MRE
Dans un communiqué de presse, le département de Nasser Bourita indique que cette année, la célébration de cette journée se concentre sur le renforcement des mécanismes de contribution des migrants au développement local. Il s’agit aussi d’identifier les opportunités actuelles de développement et d’investissement, selon le potentiel de chaque région.
Pour le secrétaire général de ODT-I «la migration est un phénomène naturel. Elle n’est pas un problème, mais une solution, car les migrants partout dans le monde sont des acteurs de développement inestimables pour leurs pays d’origine et de résidence». Nizar Berdai, président du Parlement Jeunesse Maroc et ex-député au Parlement Jeunesse du Québec (Canada), estime pour sa part que cette journée permet de reconnaitre l’importance de la diaspora marocaine «qui travaille quotidiennement pour donner une image positive du Royaume».
De son côté, Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, affirme que le retour des MRE est le signe d’une bonne reprise économique, confirmant l’attachement de la diaspora au Maroc. La responsable souligne que cette catégorie de citoyen est «une partie intégrante du développement économique du pays» et de son industrie touristique.
Les MRE assurent 100 MMDH de transfert monétaire
Dans une interview accordée à Maroc Diplomatique, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a déclaré que son organisme va bientôt publier une étude au sujet des MRE. Il explique que cette enquête soulignera le rôle significatif et parfois central des membres de la diaspora dans le développement des régions et de leurs communautés locales.
Le président du CCME évoque aussi les compétences professionnelles des MRE. Des compétences qui pourraient contribuer à l’essor du Royaume dans plusieurs domaines. Il a indiqué dans ce sens qu’ils sont plusieurs à «s’enraciner politiquement dans leur pays de résidence. Ils sont soit membres de gouvernement ou de Parlement et ils sont des centaines qui siègent dans leur Conseil régional et leur municipalité ».
Par ailleurs, Bank Al-Maghrib a relevé dans son rapport sur la situation économique à fin 2021 que les transferts monétaires des MRE ont atteint un nouveau record, en dépassant les 100 milliards de DH (MMDH). De plus, lors d’une précédente intervention à la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, a expliqué que 10% du total de ces transferts ont concerné l’investissement. Dans le détail, 8 MMDH ont été injectés dans le secteur de l’immobilier et 2 MMDH dans les secteurs productifs.
Temps de lecture : 4 minutes
Le Maroc, futur leader de la production automobile en AfriqueLe secteur automobile marocain se profile comme un titan industriel en Afrique, selon les récentes projections de Fitch Solutions. En 2024, … |
Bank Al-Maghrib : croissance économique et baisse de l’inflationDans un contexte de résilience sectorielle contrastée, Bank Al-Maghrib a annoncé une baisse mesurée de son taux directeur. La banque central… |
Les recettes fiscales en hausse dans les collectivités territorialesOn a l’habitude dire que comparaison n’est pas raison. Sauf lorsqu'il s’agit d’argent. Et ça, les agents des collectivités territoriales le … |
Figue de barbarie : de fruit du pauvre à fruit de luxe !Le figuier de barbarie, jadis symbole d'abondance et de gratuité au Maroc, fait face à une crise sans précédent. La propagation du parasite … |
Dans l’ombre de l’économie : l’impact des EEP sur le développementAu Maroc, les Établissements et entreprises publics (EEP) incarnent un pilier central dans la configuration économique et sociale du pays, m… |
Hydrogène : vers un Maroc vert ?Devant la Chambre des conseillers, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, a fait le point sur les avancées remarquables de la … |
Résilience et croissance : quelle situation économique en 2023 ?La performance du Maroc à se relever est toujours perçue d’un bon œil sur la scène internationale. Pour preuve, dès l’annonce des premiers c… |
Quelles tendances pour la fiscalité internationale? (Rapport OCDE)La sixième édition du rapport Corporate Tax Statistics de l'OCDE offre un regard approfondi sur les tendances fiscales mondiales, avec un ac… |