Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Société / Variole du singe : une maladie oubliée ?

Variole du singe : une maladie oubliée ?

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

La variole du singe continue de se propager dans des zones géographiques très disparates. De nouveaux cas ont été détectés au Cameroun, portant ainsi le nombre de contaminations dans le monde à plus de 70.000, et ce, depuis l’apparition de cette maladie. Le point.

Temps de lecture : 4 minutes

Alors que le nombre des cas de la variole du singe baisse dans certains pays, il continue de s’accroitre dans d’autres. Au Cameroun, le délégué régional de la Santé publique de la région camerounaise du Sud-Ouest, Filbert Eko Eko, a prévenu les unités sanitaires de l’identification de plusieurs infections dans le pays. Une mobilisation générale pour une réponse urgente à cette propagation a été déclenchée. Ces cas ont été confirmés à Mbonge et à Kumba à la suite des tests de laboratoire effectués au Centre Pasteur du Cameroun. Aucune précision sur le nombre de contaminations n’a été révélée pour le moment. Après l’Europe et l’Amérique du Nord, qui ont enregistré le nombre d’infections et de décès le plus élevé, vient la République démocratique du Congo (RDC), avec 3.491 cas confirmés et 120 décès, recensés entre le 1er janvier et le 21 septembre 2022. 

En juillet dernier, l’Organisation internationale de la santé (OMS) a classé cette maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale. Depuis le début de l’épidémie, plus de 70.000 contaminations ont été signalées, selon l’agence onusienne. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, a précisé, lors d’une conférence de presse à Genève, que «le nombre de cas baisse, mais la semaine dernière, 21 pays ont vu leur nombre de cas s’accroître, surtout en Amérique qui compte près de 90% des cas identifiés la semaine dernière».

L’épidémie est en effet loin d’être terminée, a-t-il affirmé. Il a ajouté qu’il s’agit d’«une épidémie qui ralentit, peut être une épidémie plus dangereuse, car on peut penser que la crise est terminée et baisser notre prudence». En outre, le responsable de l’OMS confirme que l’organisation travaillait avec plusieurs pays pour renforcer leurs outils et équipements de suivi de cette maladie.

Lire aussi : Variole du singe : une propagation mondiale

Les nouvelles recommandations de la HAS en France

En France, la Haute autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations sur la vaccination, précisant les catégories de personnes les plus vulnérables au Monkeypox et les modalités administratives à appliquer après la confirmation d’une contamination. Elle recommande une vaccination préventive pour «les groupes les plus exposés au virus : hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, personnes trans déclarant des partenaires sexuels multiples, travailleurs du sexe et professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle». 

De plus, la vaccination préventive est désormais ouverte aux femmes partenaires occasionnelles ou celles qui partagent le même lieu de vie que des personnes à très haut risque d’exposition au Monkeypox. La HAS recommande également la vaccination aux mineurs et aux personnes immunodéprimées.

En revanche, selon le média Trust my science, les pays africains, dont la RDC, n’ont bénéficié d’aucune dose de vaccin cette année pour freiner la propagation de la variole du singe.

Lire aussi : Ministère de la Santé : un ressortissant français testé positif à la variole du singe à Marrakech

Situation au Maroc

Pour le moment, la situation de la variole du singe au Maroc est stable. Le dernier cas détecté remonte au mois d’août. Il s’agissait d’un ressortissant français qui a été testé positif à Marrakech.

Pour rappel, plusieurs personnes ont été soupçonnées de souffrir de ce virus, mais seulement trois cas ont été confirmés jusqu’à cette date.

En outre, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, avait annoncé que les malades sont accompagnés conformément à un plan de quatre phases. Celui-ci repose sur la formation des professionnels de santé, la mise en place d’un processus de diagnostic de la maladie au sein des laboratoires, la prise en charge des cas suspects et l’isolement des personnes infectées.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Variole du singe

Population, santé, habitat : le HCP livre sa radioscopie 2024

Le document qui vient d'être publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP) est d'une extrême utilité pour connaître l'évolution sociale des …
Variole du singe

Quelle soutenabilité pour les systèmes de retraite ?

Le système de retraite, confronté à d'importants défis tels que la durabilité de ses réserves et sa capacité à remplir ses fonctions économi…
Variole du singe

Et si les jeux vidéo menaient vos enfants au suicide ?

Selon les données de Statistica.com, le marché du jeu vidéo devrait faire un bond en avant au Maroc et devrait générer un chiffre d’affaires…
Variole du singe

Aïd Al-Fitr : un engagement envers les traditions familiales et culturelles

Pour Aïd Al-Fitr de cette année, le gouvernement a décrété un congé exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, conformément à l'article 3 du dé…
Variole du singe

Réforme de la Moudawana : comment satisfaire tout le monde?

LeBrief : Avant de commencer notre interview, en accord ou en désaccord avec notre précédent article, pensez-vous qu’il faille censurer cert…
Variole du singe

Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?

Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et…
Variole du singe

Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffrance

Le bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le …
Variole du singe

Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiques

Une étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire