Réseaux sociaux, addictions et santé mentale de Dr Imane Kendili © Éditions Orion
Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux ne cessent de gagner du terrain dans notre environnement. Que ce soit des adultes, ou même enfants de moins de 10 ans, les téléphones ne quittent plus leurs mains.
Il faut dire que cette connexion rapide, l’accès à l’information en temps réel et le partagé aisé mènent à une addiction certaine. Chaque jour, nous communiquons, nous partageons, nous réagissons, souvent sans savoir à quel point ces plateformes affectent nos émotions, comportements et santé. Dans son livre « Réseaux sociaux : entre addictions et santé mentale », la psychiatre Dr. Imane Kendili met le doigt sur les effets négatifs du numérique sur la santé mentale et sur nos sociétés.
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Selon la psychiatre, ces plateformes utilisent les mêmes mécanismes biologiques que les drogues et les jeux d’argent. Chaque interaction libère de la dopamine, nous incitant à y revenir encore et encore. Ce cycle d’excitation qui mène à des problèmes de sommeil, d’anxiété, une dépendance émotionnelle et un isolement de plus en plus visible. Pour faire court, plus on est connectés aux autres, plus on est déconnectés de la réalité ! Ajoutons à cela, le phénomène de solitude urbaine qui n’est pas pour arranger la situation.
Réseaux sociaux et désinformation
Réseaux sociaux, addictions et santé mentale de Dr Imane Kendili © Éditions Orion
Le livre met aussi en lumière les dangers de la désinformation. Les fausses nouvelles se propagent sur les réseaux sociaux six fois plus rapidement que les vraies informations ! Et pour cause, les algorithmes favorisent les contenus choquants, enfermant les utilisateurs dans des bulles. Ce phénomène affaiblit le débat public et menace la démocratie.
Dans ce monde numérique, l’on retrouve aussi l’incroyable phénomène des faux experts. Il ne suffit pas de mettre une blouse blanche pour être médecin, et pourtant ! Des personnes sans qualification se prétendent expertes sur des sujets importants comme la santé ou l’économie, avec des conséquences graves pour ceux qui les écoutent et les suivent aveuglément. Le livre critique le fait que l’opinion d’un influenceur puisse être plus importante que celle d’un vrai spécialiste, nuisant à la santé mentale et physique des gens.
Une histoire de cyberharcèlement
Le cyberharcèlement est aussi une triste réalité des réseaux sociaux. L’anonymat et la rapidité des échanges ont permis à la haine de se répandre, avec de graves conséquences, en particulier, sur les jeunes et les femmes. Insultes et menaces sont devenues des violences psychologiques, causant des dépressions graves et parfois des suicides.
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L’autrice ne bannit pas les réseaux sociaux. Elle tente de promouvoir une utilisation réfléchie. Son livre encourage un usage plus conscient des outils numériques : réduire le temps d’écran, vérifier les informations, désactiver les notifications et préférer les interactions en live.
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