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En Somalie, la condamnation à mort de six ressortissants marocains par un tribunal militaire a suscité une vive réaction de la part de six organisations marocaines. Elles ont critiqué cette décision, affirmant qu’elle violait le droit à la vie, même dans les cas les plus graves. Les organisations ont appelé les autorités à agir rapidement pour sauver ces citoyens, affirmant qu’ils avaient été manipulés par un groupe islamiste radical. Selon les avocats des accusés, ces derniers auraient été trompés.
Le tribunal militaire somalien, basé à Bosaso, a prononcé cette condamnation début mars, accusant les Marocains d’avoir tenté de semer le chaos dans le pays. Ils feraient, selon les dires du tribunal, partie de Daech. C’es suite à cela qu’ils ont été condamnés à mort par fusillade. Les condamnés disposent d’un délai de 30 jours pour faire appel de cette décision. Cette affaire a suscité l’indignation des organisations des droits de l’homme et de l’opinion publique internationale, appelées à intervenir pour annuler cette condamnation à mort.
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Le droit à la vie
Abdelilah Benabdessalam, de la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM), a souligné que le droit à la vie est fondamental, et que la peine de mort reste inacceptable dans tous les cas. Il a appelé le gouvernement marocain à agir pour sauver ces citoyens. Mohammed El Aouni, membre du Réseau des journalistes contre la peine de mort (RJCPM), a insisté sur l’importance pour le Maroc d’intervenir rapidement dans cette affaire, surtout en tant que président actuel du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Il a souligné que le Maroc avait un rôle à jouer dans la promotion des droits de l’homme à l’échelle internationale. Il a également noté une tendance mondiale vers l’abolition de la peine de mort, et a appelé le Royaume à mobiliser toutes ses institutions pour sauver les condamnés.
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