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![Saïdia](https://files.lebrief.ma/uploads/2022/07/11211145/marina-saidia-900x600.jpg)
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Le projet de création d’un nouveau pôle universitaire privé dans la région de l’Oriental, à la base prévu à Oujda, a finalement choisi Saïdia comme lieu d’implantation. Les promoteurs du projet, s’inspirant du modèle de partenariat public-privé adopté pour l’Université Internationale de Rabat (UIR) et l’Université Euro-méditerranéenne de Fès, ont décidé de déplacer sa domiciliation. L’État marocain participera à hauteur de 20%.
Une idée soutenue par les autorités régionales. Ces dernières ont déjà attribué plusieurs dizaines d’hectares près de la station balnéaire de Saïdia pour accueillir ce nouveau projet. L’objectif est de dynamiser l’activité socio-économique de cette ville touristique, qui souffre d’une forte saisonnalité empêchant son développement optimal.
Représentant 47% de la capacité hôtelière totale de la région, avec ses 6.500 lits, Saïdia connaît, toutefois, une faible fréquentation pendant plus de la moitié de l’année. Le taux d’occupation des hôtels est, en effet, inférieur à 10 % et de nombreuses activités de restauration et de loisirs à l’arrêt.
Un pôle universitaire pour Saïdia
La ville pourra accueillir un nouveau pôle universitaire. Celui-ci comprend une université privée et plusieurs établissements spécialisés. Ils permettront d’accueillir plus de 10.000 étudiants ainsi que des centaines d’enseignants et chercheurs. En fonctionnant tout au long de l’année, principalement en dehors de la haute saison touristique estivale, ce pôle pourrait redonner vie à Saïdia.
Actuellement, l’offre en enseignement supérieur dans la région de l’Oriental est dominée par le secteur public, avec plus de 100.000 étudiants inscrits dans divers établissements, dont près de 80.000 à l’Université Mohammed Premier d’Oujda.
En revanche, l’offre privée en formation aux cycles supérieurs attire à peine un millier d’étudiants et est concentrée principalement à Oujda. L’on y compte quelques établissements comme l’Ecole des hautes études d’ingénierie d’Oujda (EHEIO) et l’Ecole supérieure de management informatique et télécommunications privée d’Oujda (SUPMTI).
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