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Le milieu journalistique et littéraire est en deuil en ce septième jour du ramadan, suite au décès de Reda Dalil, illustre icône de la presse marocaine. Directeur de publication chez TelQuel, Dalil s’est éteint à l’âge de 45 ans, laissant derrière lui un héritage culturel et intellectuel considérable.
Né à Casablanca le 3 mai 1978, il a marqué de son empreinte tant le domaine médiatique que littéraire du pays.
Au-delà de ses responsabilités éditoriales, Reda Dalil a brillé dans le champ littéraire, se distinguant particulièrement avec son roman «Le Job», couronné en 2014 par le prix littéraire de La Mamounia. Cette œuvre lui a valu également le prix Gros Sel du public en Belgique et une nomination finale pour le Prix de la littérature arabe, soulignant son talent d’écrivain reconnu. Son engagement social se manifeste aussi à travers sa participation à l’ouvrage collectif «Auteurs à 100 %», en faveur de l’association Enfance Maghreb Avenir (EMA), témoignant de son désir de contribuer positivement à la société.
La disparition de Reda Dalil représente une grande perte pour le pays. Son travail a enrichi le débat public, la culture marocaine et a vigoureusement défendu la liberté d’expression. En ces moments difficiles, LeBrief exprime ses condoléances les plus profondes à la famille de l’illustre disparu, à ses amis, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe de TelQuel.
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