Plus de 6.000 civils tués depuis le début de la guerre en Ukraine

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Selon le rapport mensuel du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH), les huit premiers mois de guerre ont fait plus de 16.000 victimes. Depuis le 24 février dernier, lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, au moins 6.374 civils ont été tués, dont 402 mineurs, et au moins 9.776, dont près de 750 mineurs, ont été blessés.

Le HCDC précise que «la plupart des victimes civiles enregistrées ont été causées par l’utilisation d’armes explosives à grande portée, comprenant les bombardements d’artillerie lourde, les lance-roquettes multiples, les missiles et les frappes aériennes».

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Ce lundi 25 octobre, sept civils ont été tués et trois autres blessés à Bakhmout, dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine. Cette région est depuis des mois le théâtre d’intenses combats avec l’armée russe, déclare le chef de l’administration militaire régionale de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, sur Telegram. Trois corps de civils tués plus tôt ont, par ailleurs, été découverts dans deux localités de la même région, a-t-il précisé. L’oblast de Donetsk constitue, avec celui de Lougansk, la région du Donbass, la zone la plus affectée par le conflit, puisque le HCDH y dénombre 3.788 civils tués et 5.111 civils blessés.

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Mais, pour l’instance onusienne, ces chiffres sont probablement en deçà de la réalité, puisque le Haut-Commissariat explique que «les informations reçues de certains endroits où des hostilités intenses ont eu lieu ne sont pas suffisantes» et précise de plus que de «nombreux rapports sont encore en attente de corroboration», notamment à Marioupol (région de Donetsk), Izioum (région de Kharkiv), Lyssytchansk, Popasna et Sievierodonetsk (région de Lougansk), «où il y a des allégations de nombreuses pertes civiles».